Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Encore des perturbations dans la Téléphonie mobile

Les usagers s’en plaignent, les opérateurs disent n’en rien savoir, alors que le régulateur observe, placide.


Ce début de journée n’est pas des plus enchanteurs pour R.J. Alors qu’il était en conversation de travail, la communication a été interrompue intempestivement, avant qu’il ait pu conclure l’accord escompté avec son interlocuteur. Après vérification, le désagrément est survenu parce que son crédit de communication était épuisé. Chose inexplicable pour le jeune cadre d’entreprise à Yaoundé, puisqu’il venait de recharger son compte de 2 500 F, juste quelques heures avant. Alors qu’il peste et persiffle, une collègue lui raconte qu’elle a subi la même chose la veille, mardi. Elle avait essayé d’envoyer des SMS à une parente. A chaque fois, le message en retour lui signalait « échec ». Et à chaque fois elle recommençait l’opération, sans plus de succès. Le manège s’est poursuivi,  jusqu’à ce qu’on lui signifie que son crédit était devenu insuffisant pour continuer. Pour chacune de ses tentatives infructueuses, on défalquait sur son compte le montant du SMS…

Des récits similaires, il y en a eu une bonne demi-douzaine, seulement dans la petite salle de travail de l’entreprise de R.J, et bien davantage chez les propriétaires de Call-Box et les usagers ordinaires, depuis quelques jours. Les conflits entre ces deux derniers groupes n’en sont que plus épiques, avec d’un côté ceux qui se plaignent de la qualité de service et de l’autre les commerçants, plus près encore de leurs gains. Achille O., basé non loin du quartier Mvan à Yaoundé, a le mot pour le dire : « Lundi, j’ai perdu plus de 3 000 F. J’avais déjà effectué l’opération, mais le message de confirmation n’arrivait toujours pas. C’est bien après le départ du client que je l’ai reçu… J’ai quand-même signalé le cas à mon fournisseur, parce que, dans notre business, 3 000 c’est vraiment beaucoup. »

La démarche du jeune homme correspond à celle prescrite par les deux opérateurs de téléphonie mobile en activité au Cameroun. Pour autant, ils ne se reconnaissent aucune responsabilité directe dans les désagréments de ces derniers jours. Et sur ce, pour une fois, les deux rivaux s’accordent : « Ce doit être des cas isolés. Nous n’avons en ce moment pas de soucis techniques pouvant causer le dysfonctionnement de notre service de messages… » Sans éluder les difficultés des clients, c’est la réponse que nous avons obtenue de MTN et Orange Cameroon. Du côté de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le ton et l’attitude sont à l’impuissance. Si l’on en croit une source introduite, l’obsolescence du matériel ne permet pas d’assurer un contrôle efficace…

Le message passe difficilement.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière