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Dossier de la Rédaction

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Parc à bois de Kribi à rouvrir

C'est l'une des solutions de désengorgement préconisées lors de la descente du 14 août dernier de membres de l'Ag du Pad au port de Douala.

« Kribi n'était port que par rapport à l'embarquement du bois. En allant fermer le parc, on a emmené tout le bois de la zone Cemac à converger sur les parcs de Douala qui sont complètement insuffisants ». Ainsi s'exprimait Emmanuel Etoundi Oyono, directeur général du Port autonome de Douala (Pad) sur la nécessité de rouvrir le parc à bois de Kribi pour pallier l'une des causes d'engorgement du port de la capitale économique. C'était lors de la descente sur le terrain de quelques membres de l'Assemblée générale du Pad pour voir de plus près les problèmes de congestion, comme recommandé lors de la dernière session.

La délégation, dans laquelle se trouvait le Pca du Pad Shey Jones Yembe, s'est ainsi rendue sur le plan d'eau. Partie du quai n°15, elle est allée jusqu'à la bouée de base, qui fait partie de l'un des trois sites concernés par l’engorgement, avec le terminal à containers Dit et le parc à bois. A la bouée de base donc, à 25km du port, on pouvait observer qu'au moins une quinzaine de navires mouillent au large, en attendant leur tour aux quais pour décharger leurs marchandises. Cela a aussi été l'occasion pour le groupe de se rendre compte que le chenal est bien dragué.

Au cours de la visite, le Dg est revenu sur plusieurs problèmes : capacité de réception des navires insuffisante avec tous les quais qui sont occupés, vétusté des navires, lente manutention... Quant aux sites d'engorgement, en plus du parc à bois, Emmanuel Etoundi Oyono explique pour Dit : "On a mis en place un mécanisme qui permet au rythme de transfert des marchandises d'aller plus vite avec les deux rouliers. Un à partir des portiques, l'autre à partir des grues. Et jusque là, on était presque en horizontal en termes d'entreposage, on va maintenant gagner l'espace en hauteur pour qu'il y ait un peu plus de containers dans les zones d'entreposage".

Toujours au terminal à containers, reconnaissant que le parc est étroit, le Dg du Pad estime que l'un des goulots d'étranglement, c'est "qu'il y a des containers entreposés et qui ne sont pas enlevés par ceux qui les ont importés. Les Camerounais aiment la gratuité, ils vont demander qu'on exonère les droits, mais ce ne sera pas jamais le cas. Il faut donc aller enlever ces marchandises. Et ceux qui ont mis un peu plus de temps sont éligibles à la vente aux enchères, mais c'est pas une solution dans la mesure où nos compatriotes attendent cette vente pour aller récupérer moins cher ce qu'ils doivent payer un peu plus cher".

Et pour le désengorgement de la bouée de base, les navires ne devront plus excéder un délai de 7 jours à quai, sinon, ils seront simplement renvoyés pour permettre à d'autres bâtiments navals d'entrer au port. Emmanuel Etoundi Oyono, après avoir listé quelques solutions, conclut : " Chacun sait ce qu'il doit faire à l'heure qu'il est. Chacun est en train de se rééquiper également pour pouvoir résorber le retard qui a été pris."

- Régler le désengorgement pour le bois.


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