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Dossier de la Rédaction

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RDC : ultimatum des dirigeants des Grancs Lacs aux Fdlr

Ils viennent de fixer à la fin de l’année le délai de reddition des rebelles rwandais, lors d’un sommet en Angola.


Les chefs d’Etat de la Conférence internationale sur les Grands Lacs (CIRGL), ont donné aux rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (Fdlr) jusqu’au 31 décembre pour désarmer. C’est ce qui ressort du sommet restreint des dirigeants de cette région clôturé jeudi dernier à Luanda en Angola. La rencontre a réuni les présidents angolais et président de la CIRGL, Eduardo Dos Santos, congolais, Joseph Kabila et ougandais, Yoweri Museveni. Le chef de l'Etat sud-africain, Jacob Zuma, dont le pays ne fait pas partie de la CIRGL mais qui avait été invité, était également présent.

En clair, les dirigeants de la CIRGL ont choisi de donner une chance à l’option politique dans la résolution du problème des rebelles rwandais à l’est de la RDC. Pourtant, A l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères la veille du sommet, l'option d'une opération militaire immédiate était encore sur la table, rapporte mediacongo.net. Ce d’autant plus que les FDLR qui avaient promis de conclure le processus de reddition avant le 31 mai n’ont rien fait depuis lors. Cependant, la solution militaire n’est pas écartée pour autant, car la décision des dirigeants des Grands lacs est assortie d’une évaluation en octobre, qui « pourrait porter à conséquence » pour les rebelles hutus rwandais. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, qui a fait le déplacement de Luanda, a que « si à la fin de l’année la question ne s’est pas réglée par l’option politique, il faudra qu’elle se règle par la voie militaire ». L’ultimatum des dirigeants de la CIRGL prend donc, dès lors, des allures de délai de la dernière chance. En guise de rappel, les ministres de la CIRGL et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont suspendu le 2 juillet dernier, toutes les opérations militaires contre les rebelles dans l’est de la RDC, pour six mois.

En outre, concernant le M23, la conférence de jeudi dernier n’a pas été tendre envers Kinshasa. Il a été demandé à la RDC de fournir, avant novembre prochain, une feuille de route précise de l'amnistie et du rapatriement des éléments de l'ancienne rébellion au Rwanda et en Ouganda.

Un ultimatum de la dernière chance pour les rebelles rwandais.

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