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Dossier de la Rédaction

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Les médecins en Ordre de bataille contre Ebola

La corporation attend l'accord du Minsanté pour lancer une formation anticipée à l'endroit du corps sanitaire.


Sensibiliser et former tous les médecins afin qu'ils soient prêts à affronter le virus Ebola si jamais il franchissait les frontières camerounaises. Une formation sera donc organisée à Douala à l'endroit de 30 personnels de santé. Douze en provenance des deux premiers centres de référence de Douala et Limbe mis en place pour contrer l'épidémie et le reste viendra des régions tout autour du Littoral. La même formation se déroulera à Yaoundé. Les experts de l'Organisation mondiale de la santé devant assurer l'encadrement sont déjà sur le territoire national. Ce programme, qui représente l'une des formes d'investissement de l'Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc) aux côtés du gouvernement dans la mise en place de la lutte contre Ebola, n'attend plus que l'autorisation formelle et officielle du ministère de la Santé.

L'Onmc a véritablement décidé d'intensifier son action à la suite de la rumeur qui a créé la psychose, il y a un peu plus d'une semaine, sur un cas d'Ebola à l'hôpital Laquintinie. L'Ordre a ainsi invité les médias le 14 août dernier pour un échange avec sa cellule de communication. Et le Dr Gervais Atedjoe, porte-parole de l'Ordre, a tenu à s'adresser à ses concitoyens : « Nous sommes sur le terrain et nous pouvons confirmer l'information donnée. Il n'y a pas de cas d'Ebola au Cameroun ». L'Onmc, qui a tenu sa première réunion de crise le 10 août, rappelle l'importance de cette formation : « La maladie est sérieuse et très difficile à maitriser. Il faut anticiper les mesures de protection afin qu'elles soient efficaces ».

La session, présentée par le Dr Atedjoe comme « un séminaire de renforcement des capacités afin de mailler tout le pays », sera en fait une formation de formateurs. Il ajoute : « Quand chaque médecin aura l'information, il aura la possibilité de la transmettre à ses patients et à son entourage ». Evoquant l'importance du travail en synergie pour être prêts à contrer cette maladie qui a fait son apparition en Afrique en 1976 dans l'ancien Zaïre, et dont le taux de mortalité est situé entre 25 et 90%, le Dr Jean-Louis Jon précise quant à lui : « Il n'y a pas que l'Ordre qui s'investit. C'est plusieurs métiers de la médecine, pharmaciens, vétérinaires... nous sommes tous en coordination pour apporter notre soutien à l'Etat ».

- Une situation pas souhaitable...


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