Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les jeunes, la politique et la France, sujets majeurs du week-end dans les débats

Ce sont les principaux sujets qui auront été au menu des échanges dans certains médias audiovisuels ces 16 et 17 août.


La célébration le 12 août dernier de la journée africaine de la jeunesse a donné la possibilité à certains médias de mettre sur le devant de la scène, la place de cette frange de la population sur la scène politique nationale. Les jeunes ont-ils toujours occupé toute la place qui est la leur sur l’échiquier politique national. CT essaie l’analyse à la lumière des échanges dans les différents médias. Tous les acteurs, notamment sur le plateau de Policam sur la RTS ont reconnu la difficulté qui est celle des jeunes à pouvoir percer en politique. Pourtant, l’on a quand même pu dénoter que des avis.

 

Pour :

 

Jean Baptiste Atemengue, vice-président de la section RDPC de France Nord

Pour le vice-président de la section RDPC de France Nord, le paradoxe observé aujourd’hui, par rapport à la critique qui est toujours faite est que les hauts postes de l’administration publique sont occupés par des jeunes. Ceci en raison de l’âge de départ à la retraite qui est de 55 ans à ce niveau. Ce qui ne s’observe pas ailleurs, exemple pris d’un pays comme la France. Il relève par ailleurs que le militantisme est d’autant plus facilité dans les sections extérieures du RDPC qu’il n’y a pas d’organes spécialisés. Ce qui laisse l’opportunité aux jeunes de pouvoir évoluer normalement au lieu de se cramponner uniquement à une structure comme l’OJRDPC qui aurait pu être très réductrice. Par ailleurs Jean Baptiste Atemengue pense que les jeunes doivent arrêter d’espérer que les autres leur fassent de la place sur l’échiquier politique national.

Dans la même lancée, on retrouve l’ancien président du Conseil national des jeunes du Cameroun. Abdoulaye Abdourazak, qui après cette fonction, a été élu député suppléant de la circonscription du Mayo Louti Est pense néanmoins que les jeunes doivent pouvoir suivre leur voie et attendre le moment opportun pour se faire une place sur l’échiquier politique national


Contre :

 

Aloys Parfait Mvboum, vice-président des jeunes du SDF de Yaoundé IV

S’il pense qu’il est excessif de parler de l’exclusion des jeunes dans le champ politique national, le vice-président des jeunes du Social democratic front (SDF) pense que faire de la politique au Cameroun aujourd’hui est devenu très difficile, surtout lorsque l’on choisit de militer dans les rangs de l’opposition. « Les esprits libres sont combattus », déclare-t-il. Pour lui, peut-on réellement parler des jeunes qui occupent des postes de directeur à l’âge de 55 ans si dans d’autres pays, les fonctions politiques, à l’instar de celle magistrat municipal, député ou ministre sont ouverts à des personnes plus jeunes. Pour lui, la réussite pour un jeune en politique au Cameroun est d’abord une affaire de « parrainage ».

Il est rejoint en cela par le modérateur du Forum républicain. Romain Roland Kotouo, relève que les voies d’expression pour les jeunes « sont difficiles. » Il indique que les hommes politiques repoussent les jeunes et ceux-ci vivent un ensemble de frustrations, même s’il pense qu’il revient aux jeunes eux-mêmes de forcer leur destin pour leur réussite en politique.

Dans la même lancée, Ernest Yene, président du Haut conseil des jeunes relève que la présence des jeunes en politique doit être plus qu’une évidence avec les menaces que vit notre pays. « On doit avoir des jeunes plus éveillés », ce qui, de son point de vue devrait amener à revoir l’âge électoral dans notre pays « Pourquoi peut-on être soldat à 17 ans et ne pas pouvoir voter ?» s’est-il interrogé.

Sur le second sujet, à savoir une éventuelle intervention de la France au Cameroun, dans le sillage des attaques de Boko Haram dans la partie septentrionale, et ce à la lumière de la célébration le 15 août dernier du 70e anniversaire du débarquement en Provences, là également les avis divergent.

Ainsi pour Jean Baptiste Atemengue, la France a toujours répondu présente chaque fois qu’elle a été sollicitée par un des territoires autrefois placés sous sa tutelle. Sur la question, Aloys Parfait Mbvoum s’est voulu clair : « La France doit intervenir au Cameroun », même si pour Romain Roland Kotouo, la compensation que doit apporter la France doit se faire sur le plan économique. « Le Cameroun a suffisamment de ressources pour se défendre » a-t-il conclu, tandis qu’Ernest Yene pense que la France n’a pas suffisamment payé sa dette vis-à-vis des pays du continent africain, dont les citoyens se sont sacrifiés pour la sauver il y a 70 ans.

 

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière