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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya aux premières loges lors du 70e anniversaire du débarquement en Provence

En compagnie de son épouse, le président de la République a pris part samedi avec des homologues africains, à la cérémonie commémorative.

Le souvenir et la reconnaissance. Ces deux mots pourraient, dans leur globalité, résumer la cérémonie protocolaire organisée dans l’après-midi de samedi dernier pour
le 70e anniversaire du débarquement en Provence,le 15 août 1945 pour la libération de la France à la fin de la seconde guerre mondiale. Invité par son homologue français qui l’a accueilli sur la scène, le président de la République,en compagnie de son épouse Mme Chantal Biya, était présent sur le théâtre de la commémoration, le porte-avions « Charlesde-Gaulle » qui fendait les eaux de la rade de Toulon, sous un ciel ensoleillé. Une participation significative de la solidarité historique du
Cameroun dans la lutte pour la liberté. Une quinzaine de chefs d’Etat africains y ont pris part, emmenés sur le porte-avions par des hélicoptères. Et aussi, 800 autres invités et près de 200 anciens combattants encore en vie, parmi lesquels de nombreux Africains, qui ont contribué au succès de la campagne militaire victorieuse et libératrice particulièrement du sud de la France. Une cérémonie du souvenir donc. Sur le «Charles-de-Gaulle » où il a prononcé l’unique allocution de circonstance, François Hollande a rappelé l’importance de l’opération «Dragoon», deuxième volet du dispositif « Overlood» conçue par les alliés. La flotte totalisait alors 450.000 hommes dont une bonne partie, 110 000 environ venus d’Afrique, des colonies comme des territoires sous tutelle de l’ONU mais administrés notamment par la
France. Tel était le cas du Cameroun, très tôt rallié à la France libre du général De Gaulle par l’entregent du colonel Leclerc et dont de nombreux et valeureux combattants ont participé à la campagne de libération de la France dont le débarquement en Provence. Une cérémonie de reconnaissance aussi. Car ce devoir de mémoire a conduit, au fil du temps et de la juste appréciation des faits historiques, à un devoir de reconnaissance. Le chef de l’Etat français a alors parlé à cet égard
de la « dette » de la France envers les pays africains. Selon lui, c’est cette dette de reconnaissance qui amène la France à être solidaire des Africains face aux menaces d’aujourd’hui, en rendant aux Africains ce qu’ils ont donné à la France à l’été 1944. Le combat de ce temps là a pris d’autres formes aujourd’hui, dit-il, mais c’est le même ennemi contre lequel il faut lutter : le fanatisme, l’intolérance, la barbarie. Une longue revue aéro-navale a suivi cette intervention, sous le regard attentif des chefs d’Etat et des autres invités. Dans la soirée, les chefs d’Etat ont participé à la réception offerte par leur hôte français sur le porte-avions «Charles-de-Gaulle ». Occasion pour le président de la République d’avoir des échanges avec ses homologues.

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