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Dossier de la Rédaction

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Scénario de la relance pour le cinéma camerounais

Un mémorandum signé récemment entre le ministre des Arts et de la Culture et la Nollywood African Film Critic Awards (Nafca) à cet effet.


Des films camerounais à gros budgets produits par des promoteurs locaux ou extérieurs. Des films étrangers tournés au Cameroun. Deux hypothèses en voie de devenir des réalités, si l’on se fie cette exaltation que suscite le partenariat signé le 14 août dernier à Yaoundé entre le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, et la Nollywood African Film Critic Awards (Nafca). Si cette collaboration attise un tel enthousiasme, c’est bien parce que le 7e art camerounais baigne dans d’énormes difficultés sur les plans financier et technique. Quel avantage l’industrie du film camerounais retire de cette entente ?

Le but avoué par les parties signataires, c’est la production d’un film camerounais de grande qualité. Pour un début… Et pour ce projet, 36 synopsis ont été sélectionnés, trois d’entre eux seront ensuite développés en scripts. Le tournage se fera au Cameroun, avec en majorité des acteurs camerounais. Une star de Hollywood, ainsi que des acteurs nigérians et ghanéens sont pressentis pour faire partie du casting. Mais avant tout, ce partenariat entre Minac et Nafca vise à rendre effective cette visibilité tant demandée par les producteurs camerounais. Des films sont réalisés, mais leur accessibilité auprès du public relève de l’exploit. Cette alliance que le Minac et les autres signataires ont baptisé le Memorandum of Understanding (MoU), veut réunir les efforts et le savoir-faire du Cameroun, du Nigeria et du Ghana, pour relancer l’industrie du cinéma camerounais. Cet accord se veut donc une cure de jouvence du 7e art local, et un tremplin pour son éclosion sur le plan international.

Nollywood et Ghallywood en renfort

C’est plus qu’une évidence, le cinéma camerounais se fait en général au forceps ; l’industrie du film nigérian et ghanéen joue dans la cour des grands. Le cinéma est un des points forts du Nigeria, première puissance économique en Afrique. Des études estiment qu’il représente 1,2% du PIB nigérian. Le Cameroun pourrait profiter de la notoriété de ces deux cinémas sur le plan continental, ainsi que de leur ouverture sur la scène internationale. Les acteurs du cinéma camerounais, qu’ils soient réalisateurs ou producteurs, souhaitent calquer leur évolution sur ces modèles. La Nafca se met donc dans la peau d’un mentor, afin d’apporter son expérience autant dans le domaine technique, que celui de la créativité et de la recherche des finances. Pourquoi ne pas rêver de l’opportunité de jouer avec de grands noms de Nollywood, comme Genevieve Nanji, Patience Uzoukwu, John Okafor, Emeka Ike, Ini Edo, Mike Ezuruonye, Majid Michel, Tonto Dikeh, etc.

Ce partenariat étant gagnant-gagnant, il n’y a pas que le Nigeria qui s’implique, sans rien recevoir en retour. Faire ce film d’un autre standing, c’est également tout bénéfice pour le Nigeria, spécialiste du cinéma de « home niveau » (distribué en vidéo). Une ère nouvelle donc pour Camerounais et Nigérians. D’un autre côté, les portes du Cameroun s’ouvrent pour accueillir des tournages de films nigérians, particulièrement séduits par ce qu’offre le pays : de magnifiques paysages et des talents qui ne demandent qu’à se révéler. Si ce mémorandum plante la petite graine, le ministère des Arts et de la Culture, signataire du projet, a devra l’entretenir et veiller à son accroissement.

Un espoir pour le cinéma camerounais ?



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