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Dossier de la Rédaction

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Les divergences politiques sèment la confusion en Centrafrique

Le Premier ministre récemment nommé ne fait pas l’unanimité parmi les forces vives.  

La nomination le 10 août dernier au poste de Premier ministre de Mahamat Kamoun, un musulman rompu aux acarnes du pouvoir en Centrafrique avait suscité un vent d’espoir. De nombreux observateurs ont cru y voir une occasion en or pour rabibocher les communautés chrétiennes et musulmanes du pays. Les espoirs étaient d’autant plus grands, que c’est la marginalisation des populations musulmanes du pays qui était l’argument le plus souvent avancé par l’ex-rébellion Séléka pour justifier la guerre dans le pays. Mais quelques jours à peine après sa nomination, Mahamat Kamoun est au centre de nombreuses critiques. Si d’entrée de jeu, la Séléka l’avait récusé, les autres acteurs politiques plus conciliants au départ, semblent désormais convaincus que le chef du gouvernement désigné par Catherine Samba-Panza, n’est pas l’homme de la situation. Du moins qu’il n’est pas une personnalité suffisamment consensuelle.

Depuis deux semaines, la Centrafrique attend toujours son nouveau gouvernement. Celui-ci est censé conduire le pays vers un retour à l’ordre constitutionnel. Les tractations pour la mise en place de ce gouvernement coincent. Et c’est la personnalité de Mahamat Kamoun qui semble faire problème. Pour débloquer la situation, la médiation congolaise est une nouvelle fois entrée en scène. Au cours des derniers jours, plusieurs acteurs politiques centrafricains ont fait le déplacement de Brazzaville pour y rencontrer les autorités congolaises qui sont au centre du processus de normalisation. Outre les leaders des entités signataires de l'accord de Brazzaville, d’autres forces vives centrafricaines se sont rendues au Congo. Malgré ces concertations à Bangui, la perspective d’un gouvernement dirigé par Mahamat Kamoun suscite toujours le débat.

Le président du parlement provisoire de Centrafrique, Alexandre Ferdinand Nguendet, a ainsi émis le 19 août dernier à Brazzaville, le vœu de différer la mise en place d'un nouveau gouvernement. Pour lui, le  Premier ministre désigné récemment ne fait pas l'unanimité. « La concertation c'est ce qui a manqué dans la désignation du Premier ministre (…)   Il est urgent que toutes les institutions et toutes les entités se retrouvent pour qu'on se parle. (...) le principe de la transition c'est la concertation »  a-t-il déclaré à la presse.

-          La personnalité de Mahamat Kamoun divise les forces vives.

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