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Dossier de la Rédaction

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Questions autour des retombées des Industries extractives

Des acteurs de la société civile réunis ce week-end à Yaoundé, pour une conférence internationale sur les initiatives de surveillance du secteur.


Un véritable paradoxe, observent les universitaires ! Expliquant que d’une manière générale, les pays riches en ressources naturelles sont moins bien classés que les autres sur l’indice de développement humain. Alors que la manne extractive aurait dû être créatrice de nombreux emplois, booster les économies de manière significative en contribuant à la réduction de la pauvreté. « Mais tel n’est pas le cas », regrette le Pr. Richard Filakota, recteur de l’université catholique d’Afrique centrale (UCAC). Il a procédé vendredi dernier, au campus d’Ekounou à Yaoundé, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Les initiatives de surveillance de la gouvernance des industries extractives en Afrique francophone : Bilan et perspectives ».

Les participants, acteurs de la société civile (universitaires, religieux, journalistes, membres des Ong et autres associations) sont venus de divers pays d’Afrique francophone. D’un Etat à un autre, le constat du paradoxe est commun. Le diagnostic des acteurs de la société civile donne à conclure que le problème est principalement dû au déficit de transparence et d’équité à différents niveaux de la chaîne des valeurs des industries extractives. Depuis la décision d’extraire jusqu’à la répartition des revenus en passant par la négociation des contrats et la responsabilité sociale des différentes parties prenantes. Ici, l’on se dédouane, expliquant que les organisations de la société civile ont toujours tiré la sonnette d’alarme et exigé une meilleure gouvernance dans la création et l’utilisation des richesses naturelles. L’on reconnaît cependant que ce secteur, jadis entouré d’opacité et géré comme domaine réservé aux élites politiques et aux multinationales, commence à s’ouvrir au regard du public. Avec notamment les exigences des programmes comme l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Aux groupes de la société civile donc, en qualité d’organes de surveillance, de se mouvoir efficacement par des actions de vigilance et de plaidoyer. C’est d’ailleurs là l’objectif global de la conférence internationale organisée par le Centre d’excellence pour la gouvernance des industries extractives en Afrique francophone (CEGIEAF) de la faculté de sciences sociales et de gestion de l’UCAC.

Pour mémoire, au Cameroun, qui vient d’atteindre la conformité à l’ITIE, l’on recense divers types de ressources extractives dont des hydrocarbures (pétrole et gaz) et les mines solides (fer, or, diamant, etc.), un sous-secteur où l’exploitation se fait souvent de façon artisanale.

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