Un atelier d’évaluation y relatif s’est tenu jeudi à Garoua, pour baliser des mesures de riposte.
En hibernation depuis quelques années déjà, le projet de lutte contre la jacinthe d’eau et les plantes aquatiques envahissantes est à nouveau sur les rails. Ce problème, tel que l’a révélé à CT l’inspecteur général du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded), Barthélemy Ndongo, par ailleurs chef du projet, est devenu une préoccupation nationale. En ce qui concerne le bassin hydrographique de la Benoué, le projet qui a démarré il y a de cela deux ans déjà, a, tel que l’a indiqué le chef de la mission du minepded, porté dans un premier temps sur l’établissement de la cartographie des plantes envahissantes sur la retenue d’eau de Lagdo, aux fins de circonscrire les points critiques par lesquels il fallait commencer à les arracher. Après quoi, du matériel de travail a été fourni et les premiers essais d’initiation des populations riveraines à la collecte et la valorisation de ces plantes aquatiques envahissantes, ont été effectuées. La jacinthe d’eau et les plantes aquatiques envahissantes, ont indiqué les experts, comportent de nombreux effets néfastes sur l’environnement. Elles favorisent, ont-ils dit, l’ensablement des flans d’eau, leur rétrécissement, voire leur disparition, entrainent la détérioration de la qualité de l’eau, empêchent le passage des rayons lumineux et par voie de conséquence, la disparition de certaines espèces piscicoles, ainsi que la navigation fluviale, entre autres. Des débats et échanges fort nourris ont ponctué cet atelier d’évaluation.