Elle est la voix de « Me teug » et « Minga atan ». Sanzy Viany, après la période sombre de 2013, entre la perte de son compagnon et chef d’orchestre, est aujourd’hui une autre femme, une autre artiste. A la veille de la fête de l’Assomption, nous avons retrouvé cette jeune femme pleine de vie à son domicile familial, au quartier Emombo à Yaoundé. Dans une ambiance conviviale, entourée de ses proches et de son fils, Sanzy Viany a répondu aux questions de CT. Elle s’est livrée sur les circonstances particulières dans lesquelles son deuxième album « Ossu » a vu le jour. Ce « bébé », comme elle l’appelle, est une victoire sur les épreuves de la vie, les déboires qu’elle a dû essuyer l’année dernière.
Femme indépendante, elle est reconnue comme une musicienne accomplie. Généreuse avec ça. Dans les nombreuses activités qu’elle mène pour la survie de la culture, Sanzy Viany met un point d’honneur à défendre les intérêts de la femme d’abord, et des artistes en général. Touche-à-tout, passionnée, Sanzy Viany s’est éprise de théâtre, de cinéma, de comédie musicale, et apporte son coup de pouce durant des festivals comme les Rencontres internationales du film court de Yaoundé (Rific). Celle qui pensait arrêter la musique après une perte douloureuse, revient avec « Ossu », plus épanouie que jamais.