Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le malaise politique persiste en Centrafrique

 Le nouveau gouvernement de transition nommé vendredi dernier est contesté par plusieurs acteurs politiques.


Le nouveau gouvernement centrafricain était porteur d’espoirs. Il devait constituer une étape majeure dans le processus de réconciliation nationale. Mais à peine nommé, il suscite déjà un feu nourri de critiques. L’ex-rébellion Séléka, l’une des principales forces politiques et militaires du pays récuse l’équipe mise en place par le Premier ministre Mahamat Kamoun. La Séléka affirme n’avoir mandaté aucun de ses membres pour faire partie de l’équipe de Mahamat Kamoun. Pour le général Mohamed Moussa Dhaffane, N°3 de la Séléka « Ceux qui sont entrés dans le présent gouvernement ont agi en leur nom, mais pas au nom de Séléka ». Davantage, d’après le général Dhaffane, l’ex-rébellion se réserve le droit de reconsidérer les engagements pris lors du forum de Brazzaville et dont l’une des résolutions était de mettre en place  un gouvernement de large ouverture.

Malgré trois personnalités apparentées Séléka nommées au gouvernement, l’ex-rébellion se désolidarise de l’équipe de Mahamat Kamoun. D’autres voix se sont élevées contre le nouveau gouvernement. Le groupement de partis GPP-RTL, socle de  l'ancienne majorité du président François Bozizé déclare n’avoir désigné personne pour faire partie du gouvernement. Ce groupement stigmatise l’appartenance de Mahamat Kamoun au cabinet de l'ancien président Michel Djotodia (chef de l'ex-Séléka qui a dirigé le pays pendant un an), tombeur de Bozizé. La société civile centrafricaine conteste également la nomination de certaines personnalités au gouvernement. Les critiques contre la nouvelle équipe gouvernementale entre en droite ligne de la volée de bois vert contre Mahamat Kamoun, le Premier ministre désigné par Catherine Samba-Panza, le 10 août dernier.

Au demeurant, en dépit des critiques, la présidente de la Transition a réaffirmé son pouvoir discrétionnaire de faire de Mahamat Kamoun son chef de gouvernement. Par ailleurs, la nouvelle équipe gouvernementale essaye autant que faire se peut de garantir la représentativité des principales forces vives du pays.  En tout cas, après trois semaines d’attente et de difficiles tractations, le cabinet de Mahamat Kamoun se veut consensuel. Il compte 31 ministres. La Séléka (même si elle s’en défend)  compte trois portefeuilles : l'élevage, les transports et les postes et télécommunications. Les miliciens anti-balaka sont représentés par deux ministres, Robert Namséné (environnement) et Romaric Vomitiadé (tourisme). Au total, dix-neuf nouvelles personnalités font leur entrée au gouvernement tandis que douze membres de l’équipe sortante d'André Nzapayéké font  partie du nouveau Cabinet. 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière