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Dossier de la Rédaction

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Débat sur la révision constitutionnelle eu Burkina Faso

L’opposition a battu le pavé à Ouagadougou samedi dernier contre une éventuelle modification de la loi fondamentale.


Les rues de Ouagadougou, la capitale burkinabé, ont été prises d’assaut, samedi dernier, par des dizaines de milliers de manifestants. Organisée par les opposants au régime en place, la marche avait pour but de dénoncer toute manœuvre appelant à une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution ouvrant la voie à une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré à la présidentielle de 2015. La manifestation est partie du centre-ville jusqu’aux portes du palais présidentiel avant de revenir à son point de départ. Sur les pancartes et banderoles brandies par les manifestants, l’on pouvait lire des messages du genre : «Libérez Kossyam (le palais présidentiel) »; «Assez de la dictature de Campaoré»; «Non au reférendum» ou «Pas besoin d’un homme fort au Burkina». Pour Roch Marc Christian Kaboré, ancien proche du chef de l’Etat et président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), «que ces velléités-là restent celles qui ne seront jamais traduites dans la réalité.» «Les tenants du régime doivent faire leurs bagages car novembre 2015 sera l’heure pour eux d’arriver à quai», a ajouté Ablassé Ouédraogo, ancien ministre de Blaise Compaoré et président du parti «Le Faso autrement».  

Pendant que l’opposition battait le pavé, des militants et sympathisants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir, évalués à 3 000 par diverses sources, se sont retrouvés à la Maison du peuple, une salle de spectacles pour soutenir Blaise Compaoré. Cette nouvelle marche de l’opposition est la troisième du genre après celles de janvier et de mai derniers au cours desquelles, elle a battu le rappel des troupes. Même si, pour l’instant aucune décision officielle n’a pas encore été prise en faveur d’un reférendum en vue d’une modification de la loi fondamentale, l’opposition redoute que Blaise Compaoré, au pouvoir depuis octobre 1987, convoque cette consultation qu’il avait évoquée récemment encore.  

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