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Dossier de la Rédaction

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Les proches d'Albert Ebossè sont inconsolables

La concession familiale à Ndogsimbi-Douala est le sous le choc.

Il fait frais en cette matinée du 25 août 2014 au quartier Ndogsimbi, dans l’arrondissement de Douala 3e, où la famille Bodjongo a sa concession. Mais si certains de ses membres sont secoués de frissons, c’est moins à cause du froid que de la terrible nouvelle qui est tombée dans la nuit de samedi : la mort d’un de ses vaillants fils, Albert Ebossè, footballeur professionnel. L’attaquant est décédé en Algérie après avoir reçu un projectile à la tête au sortir d’un match.

« J’étais ici ce samedi soir-là, avec le père d’Albert. J’ai appris que son équipe avait un match à livrer, et on espérait qu’une chaîne nous le diffuse. Ça n’a pas été le cas, je suis parti. C’est vers minuit que ma sœur m’a appelé… », explique David Bondjé, oncle du défunt.

Tandis qu’il fait un peu de propreté dans la concession qui ne cesse d’accueillir du monde, l’oncle, vêtu d’un maillot de football, poursuit : « C’est son grand frère qui vit en Europe qui a reçu un coup de fil du président du club d’Albert, et qui a appelé Douala. » Sous le choc, comme les autres membres de la famille, il n’arrive toujours pas à s’expliquer ce drame. Il en est toujours à se demander ce qui s’est vraiment passé… De temps en temps, un sanglot éclate dans un coin de la concession. Levant les bras au ciel, des mamans en kaba, la voix vibrante d’émotion, répètent le nom du disparu : « Ebossèèè ! ».

Quelques officiels sont passés dimanche apporter du réconfort à la famille. D’autres amis et connaissances aussi. « C’est mon ancien coéquipier. Nous avons été aux Brasseries, après on s’est retrouvés à Coton Sport. Mais c’était d’abord un ami », confie Vincent Bengono, joueur du Canon de Yaoundé. Visiblement abattu, il ajoute, tandis que des parents du disparu ne cessent de recevoir ou passer des coups de fil : « Albert était ici avant la Coupe du monde, on s’est vus. Il nous encourageait à aller jouer en Algérie, disant que ça n’avait pas été facile pour lui, mais vu qu’il s’était déjà intégré, il pourrait nous faciliter les choses. » Ce ne sera plus possible. Albert Ebossè, que des proches appelaient « Adamou », a quitté pour toujours les terrains de football, est sorti à jamais du terrain de la vie.



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