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Dossier de la Rédaction

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Insécurité à la guérite centrale de la Zone portuaire

Le tunnel de la Bessekè voisin est entre autres pointé du doigt par l'autorité portuaire.

"Vous trouverez qu'après la guérite centrale, il y a un buisson. Et sous ce buisson, il y a un tunnel. Tous les malfrats non identifiés de la ville de Douala se cachent là-dedans. Donc quand ils sortent, ils ont une minute pour se retrouver au niveau de la guérite et entrer au port pour voler qui du riz, qui de la farine...". Emmanuel Etoundi Oyono, directeur général du Port autonome de Douala, n'est pas vraiment enthousiaste quant à la réouverture de la guérite centrale. Guérite qui débouche sur un extérieur à l'aspect pas très rassurant, entre hautes herbes et sulfureuse réputation d'insécurité.

Pourtant, la remise en service de cette porte d'entrée et de sortie supplémentaire pour le port de Douala en mai dernier rencontre l'adhésion des acconiers. C'est le cas de Gabriel Manimben, qui en souligne les avantages : " Le gain en termes opérationnels est indéniable. Ça permet une meilleure rotation des cargaisons du port vers l'extérieur. Egalement d'utiliser les dockers à fond. Nous faisons plus de tonnage et ça fait économiser pas mal d'argent". Des points positifs partagés par Lin Onana Ndoh, Sg du Groupement professionnel des acconiers du Cameroun (Gpac) : " Ceux des nôtres qui empruntent la guérite centrale commencent à vider leurs magasins. Ça s'est légèrement décoincé. Et si on continue dans cette voie, ça va libérer un peu la zone du port sud". Des avantages dans le sens de la décongestion donc.

Un enthousiasme très loin de la position du Dg du Pad : "La guérite centrale n'apporte absolument rien au port. Par contre, ce qu'on a observé sur cette guérite, qu'on appelle par ailleurs marché mondial, c'est que certains acconiers s'en servent pour en réalité exercer de manière nébuleuse dans le trafic de la drogue, des clandestins, dans la prostitution sur les bateaux des petites filles". Concernant les clandestins, Emmanuel Etoundi Oyono ajoute, donnant un chiffre arrêté en juillet dernier : " On a déjà intercepté 25 personnes en partance pour Lampedusa... les services de renseignement font état de ce que le port autonome de Douala est classé parmi les ports à haute émigration clandestine".

Autant de dossiers qui sont donc sur la table du comité de sûreté du port, créé par décret du chef de l'Etat et présidé par le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo.



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