Selon l’Agence de Régulation des télécommunications, le Cameroun devrait passer à neuf chiffres à partir de novembre.

L’épuisement prévisible de la réserve de numéros de téléphone mobile a poussé l’Agence de régulation des télécommunications (ART) à programmer un changement de la numérotation téléphonique des portables.

En novembre prochain, probablement, les usagers du mobile et du fixe devraient donc s’accoutumer aux neuf chiffres de la configuration attendue. A l’ART, rien d’officiel sur le sujet ne se dit. Pour autant, l’on sait que cette opération se prépare depuis l’an dernier entre les opérateurs, l’agence et le ministère de tutelle.

Pour le consommateur lambda, il s’agit d’une possibilité d’acquérir de nouveaux numéros, notamment avec l’arrivée d’un nouvel opérateur ; ou de maîtriser davantage la tarification des services rendus… Si l’on ne peut en savoir davantage, incidemment cependant, l’augmentation de la ressource ainsi disponible impactera la concurrence et, par conséquent, les prix des produits, analyse un expert du secteur.

Dans la pratique, le changement devrait faire du numéro 6, le préfixe de tout le service de téléphonie mobile. Le 2 et le 3 étant réservés à l’opérateur du filaire. Le mois prochain, sous le regard de l’autorité tutélaire, le ministère des Postes et Télécommunications, le basculement envisagé devrait passer dans sa phase de communication vers un marché qui sert quelque 17 millions de consommateurs sur les divers réseaux.

Deux changements de plan de numérotation ont déjà eu lieu au Cameroun. Le premier s’est produit en 2001, pour passer de six à sept chiffres. Il avait permis, à l’orée du développement d’un secteur marqué par l’arrivée des privés, de porter à 8 millions de numéros (soit dix fois plus), le volume offert. En 2007, lors du second changement, c’est l’accroissement de la demande (environ quatre millions par an) et des services qui avait justifié la nouvelle numérotation qui va être remplacée avant la fin de l’année en principe.