Le rôle de l’enseignement supérieur dans l’agrobusiness sera mis en exergue durant cette rencontre de cinq jours.

Une vingtaine de pays représentant 136 universités et administrations en charge de l’agriculture sont à Yaoundé  pour prendre part au symposium international de l’ANAFE (African Network for Agriculture, Agroforestery and Natural Ressources Education). La cérémonie d’ouverture de l’événement a eu lieu lundi à l’hôtel Hilton. Ils viennent d’Afrique, des Etats-Unis et d’Europe. Le thème choisi met l’accent sur la formation et se décline ainsi qu’il suit : « Le développement de l’agrobusiness et la gestion des risques et des incertitudes dans l’agriculture en Afrique : rôle de l’enseignement supérieur. » Il sera question de réfléchir sur la qualité de la formation pour garantir la sécurité alimentaire, diminuer les risques chimiques en préservant l’environnement tant dans l’agriculture que l’agroforesterie, a relevé Anaclet Fomethe, recteur de l’université de Dschang, hôte des assises.

La nécessité d’arrimer les programmes à la réalité du marché d’emploi s’impose comme un impératif et c’est dans les instituts de formation que cela se passe. Pour Zac Tchoundjeu, le coordonnateur régional pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, ces programmes doivent être dynamiques malgré la désertification afin de permettre l’atteinte de la productivité optimum. Aujourd’hui, les étudiants pétris de connaissance en sciences agricoles et en Agroforesterie doivent être des entrepreneurs, prêts à créer des emplois et à appliquer des connaissances acquises pour la gestion pérenne de l’environnement.

Pendant cinq jours, les participants parleront des risques de l’agrobusiness, la pérennisation de l’écosystème,  l’impact du changement climatique sur  l’agriculture, les stratégies d’adaption chez les petits agriculteurs, etc. Le symposium ouvert par Anaclet Fomethe, représentant du Minesup s’achève vendredi prochain.