Des saisies sont en cours dans les espaces de vente pour assainir le marché. Par ailleurs, grossistes et consommateurs se plaignent de la rareté des cahiers.

Martin Charles Abessolo Monefong, chef de la brigade nationale des contrôles et de la repression des fraudes au ministère du Commerce : « L’Anor a édicté une norme rendue d’application obligatoire et notre responsabilité est de faire en sorte que ce ne soient que des cahiers qui répondent à ces normes qui se retrouvent sur le marché. La tâche ne revient pas au consommateur de distinguer si un cahier est bon ou mauvais. Nous avons le devoir de faire en sorte que le consommateur ne trouve sur le marché que du « bon » cahier. Il peut, s’il estime qu’un cahier n’est pas conforme, se rapprocher de nous. Nous exploitons toutes les dénonciations. » « Il y a des exigences sur le grammage du papier, des indications obligatoires comme les zones de vente, la pagination, le pays d’origine doivent nécessairement se retrouver sur un cahier de bonne qualité. »

 Nous travaillons avec les importateurs et les producteurs locaux pour les amener à respecter les dispositions de la norme. Et nous avons le devoir de faire respecter ces indications de telle sorte que le consommateur ne retrouve que du bon produit sur le marché. Nous allons engager l’opération de saisie des cahiers cette semaine. L’année dernière nous avons fait de très grosses prises de cahiers contrefaits sur l’ensemble du territoire national. C’est en plusieurs milliers que nous avons saisi les cahiers l’année dernière. Nous voulons des opérateurs citoyens qui proposent des produits bon produit à un prix abordable.

Notre travail est de chercher d’où viennent ces cahiers parce que les opérateurs citoyens ne mettent pas de produits de mauvaise qualité sur le marché. La contrefaçon, la contrebande notre travail quotidien est de                   

Marché central, difficultés d’approvisionnement. « On a bloqué l’importation.

Les marques Safca et CA meublent le rayon cahier du supermarché. « Difficile d’avoir des cahiers. On s’approvisionne en temps normal auprès des importateurs. Les prix ont augmenté de 200F à 500F le pack de cahiers selon les cahiers » Richard Yéméli, agent commercial.

Nombre de cahiers achetés en baisse

Le port de Douala qui connaît des difficultés en ce qui concerne la fluidité de la sortie des marchandises.

Au supermarché Tsekenis : Duclair Tassong, responsable adjoint de magasin : « baisse de l’approvisionnement. On nous demande d’attendre. La majorité des cahiers que nous vendons proviennent de nos réserves, ce sont nos anciens stocks.» Pas de bol pour le supermarché qui ne propose que des cahiers de marques étrangères comme Oxford, Scripto, Calligraphe, Clairefontaine, Millenium… « Les prix restent stables parce que nous ne les augmentons pas par rapport aux fluctuations du marché. La marchandise risque d’arriver juste après la rentrée scolaire. »