Une campagne, de quatre jours, cible aussi tous les enfants camerounais, âgés de 0 à 10 ans.
Suite à la survenance de deux cas de polio virus sauvage dans le district de santé de Ketté, parmi les enfants des réfugiés centrafricains, en juillet 2014. Les responsables de la délégation régionale de la Santé publique de l’Est, organisent depuis le 23 août une riposte de vaccination gratuite contre cette épidémie. Cette campagne de quatre jours se déroule au même moment dans la région de l’Adamaoua qui accueille aussi des réfugiés centrafricains. La spécificité de ces journées locales réside dans la cible : contrairement aux précédentes campagnes, celle en cours vise les enfants camerounais, de zéro à dix ans d’une part. Et d’autre part, il est question de vacciner tous les réfugiés centrafricains, résidant ces deux régions de l’Est et de l’Adamaoua, sans distinction d’âge, ni de sexe : enfants et adultes.
Les équipes de la délégation régionale de la santé déployées sur le terrain accordent ainsi une attention particulière aux districts de santé frontaliers à la République centrafricaine. Ces districts accueillent un flux important de réfugiés ou de demandeurs d’asile : Garoua-Boulai, Ketté, Ouli, Batouri, Kentzou, Ndélélé, Gari-Gombo, Yokadouma... Dans ces villes et d’autres villages, il sera question d’administrer le vaccin antipolio à tous ceux des réfugiés et demandeurs d’asile qui n’ont pas été vaccinés dans leur pays. La campagne est soutenue par les partenaires tels que l’OMS et l’UNICEF, qui ont déployé aux côtés des responsables régionaux de la délégation régionale de la santé de l’Est, des médecins, experts et consultants.