Les lauréats de cet institut privé ont reçu leurs parchemins mercredi à Yaoundé.

Le palais des Congrès de Yaoundé s’est transformé en une institution hospitalière mercredi le temps d’une remise solennelle de diplômes. C’était à l’occasion de la sortie de la première cuvée des docteurs en médecine et des Masters II en biologie clinique de l’Institut supérieur de technologie médicale de Nkolondom (ISTM) à Yaoundé. Ce sont ainsi 53 médecins et neuf  masters II qui ont prêté le serment d’Hippocrate devant témoins. A cette cérémonie présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le Pr. Jacques Fame Ndongo, qu’accompagnait son collègue de la Santé publique, André Mama Fouda, les différents orateurs ont invité les lauréats à mettre en pratique leur savoir-faire acquis dans la pratique médicale. « La santé médicale doit être une préoccupation et non un porte-monnaie. Ne soyez pas indifférent à la souffrance », leur a prescrit le Dr Atangana Bidjogo, secrétaire général de l’Ordre des médecins du Cameroun.

Au cours de cette cérémonie, le Pr Jacques Fame Ndongo a salué le partenariat public-privé  qui permet de maximiser les pépinières en personnel sanitaire. « Je suis heureux d’affirmer, ici, haut et fort qu’au regard de l’assomption de ses paradigmes scientifiques et cliniques, les deux instituts privés d’enseignement supérieur agréés (Bangangté et Nkolondom) se situent désormais au même niveau académique que les quatre facultés d’Etat (Bamenda, Buéa, Douala, Yaoundé I), a-t-il déclaré. C’est ainsi qu’il a fait deux annonces fortes : la tenue cette année de l’examen national d’aptitude à la formation médicale au Cameroun en deux modules (public et privé) et le concours d’intégration à la Fonction publique désormais ouvert à tous les lauréats sans distinction aucune. Et c’est par une exhortation que le Minesup a clôturé cette remise de diplômes : « Allez sauvez des vies partout où besoin sera ! ».