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Dossier de la Rédaction

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On reparle de révision constitutionnelle au Congo

Les partisans du président Denis Sassou Nguesso insistent sur le bien-fondé d’une modification de la loi fondamentale.


Lundi dernier, le président congolais Denis Sassou Nguesso a convoqué le corps électoral dans la perspective des élections locales prévues le 28 septembre prochain. Les Congolais devront alors choisir leurs conseillers départementaux et municipaux. Ce scrutin va se dérouler avec une année de retard car c’est depuis juillet 2013 que le mandat des élus locaux avait pris fin. Le scrutin du 28 septembre prochain va relancer le processus électoral grippé depuis quelques années. En effet,  depuis deux ans la classe politique est empêtrée dans des  débats interminables portant sur  le nouveau découpage, la révision de la loi électorale, la révision du fichier électoral et la réforme de l'organe de supervision des élections.

Après les élections locales, les sénatoriales vont suivre. Le cycle électoral va culminer avec la présidentielle de 2016. Et cette dernière étape suscite le débat au Congo depuis de longs mois. Le contexte politique congolais est dominé par le débat sur l’éventualité de la révision de la constitution. Pour ou contre une révision ou un changement de la Constitution qui permettrait au chef de l'État actuel, Denis Sassou Nguesso, de se remettre en course en 2016 ?  Voilà la question qui agite la classe politique congolaise. En effet, selon la loi fondamentale, Denis Sassou Nguesso n’a pas le droit de se représenter puisque le président n'est rééligible qu'une fois. Mais si le président congolais ne s’est pas encore prononcé sur la question, ses pourfendeurs et ses partisans s’activent déjà.

L’opposition multiplie les sorties pour décrier le projet du camp présidentiel.  Au sein de la majorité présidentielle, c’est avec la plus grande verve qu’on défend l'idée qu'une modification de la loi fondamentale est nécessaire. Pour le moment, le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) n'a pas défini de position officielle. Mais il ne passe pas de jours sans que des responsables du parti et même du gouvernement n’entretiennent les populations sur le débat constitutionnel. Et la campagne pour le scrutin du 28 septembre prochain va raviver les discussions sur le sujet.

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