La valeur ajoutée de l’exploitation de fer de Mbalam-Nabeba est à trois dimensions. D’abord en termes d’emplois. Selon les officiels de Sundance, entre 10 000 et 12 000 emplois directs et indirects seront créés du fait de ce projet. Sans attendre la phase décisive, dont le démarrage des travaux est prévu vers la mi-2015. L’on peut constater que le projet a déjà enrôlé de nombreux jeunes Camerounais. Ensuite, en termes d’infrastructures, notamment portuaire et ferroviaire. Mota-Engil Africa, est l’entreprise qui se chargera de construire les infrastructures portuaire et ferroviaire du projet pour un montant de 3,5 milliards de dollars, environ 1736 milliards de F. Cette entreprise possède une grande expérience en Afrique subsaharienne. La ligne ferroviaire sera longue de 510 km entre la mine de Mbarga, près de Mbalam, au Cameroun et le terminal de transport minier à Lolabe sur la côte ouest du Cameroun. La ligne secondaire, quant à elle, est longue de 70 km. Elle rallie la mine de Nabeba au Congo, à la ligne camerounaise. Des discussions avancées sont en cours avec une variété de partenaires financiers potentiels. Des agences de crédit à l’exportation, des fonds de développement et des banques commerciales ont déjà exprimé leur intérêt à fournir un financement par emprunt. Le rôle de Mota-Engil inclut la conception détaillée, la construction, les essais et la mise en service des infrastructures.