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Dossier de la Rédaction

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Sommes-nous plus riches qu’en 2007 ?

L’évaluation de la pauvreté, objet de la quatrième enquête auprès des ménages en septembre.


La quatrième enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM) diligentée par l’Institut national de la statistique (INS) débutera en principe à la fin septembre 2014. A la suite des précédentes de 1996, 2001 et 2007, celle-ci s’intéressera essentiellement, selon des sources au service de coordination de l’enquête, aux indicateurs des conditions de vie des populations sur toute l’étendue du territoire national.

« Ces indicateurs permettent l’actualisation du profil de pauvreté, le suivi et l’évaluation de la stratégie nationale de la croissance et l’emploi et de la progression vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ils permettent également d’évaluer les effets des programmes et politiques macro-économiques mis en œuvre au Cameroun sur les conditions de vie des ménages », précise-t-on à l’INS.

Les 612 personnes sélectionnées pour servir à la collecte des données qui constitueront la base de cette ECAM sont en formation depuis hier mercredi 28 août à travers les capitales des pools régionaux créés pour l’occasion. Il s’agit de Yaoundé pour le Centre, le Sud et l’Est ; de Bamenda pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ; de Douala pour le Littoral et l’Ouest et de Garoua pour l’Adamaoua, l’Extrême-Nord et le Nord.

L’actualisation du recueil statistique qui est donc enclenchée permettra d’améliorer les politiques économiques. Le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) découlant des constats de l’ECAM 2007, a expliqué Honoré Tchamgoué, démographe à l’INS et membre de l’équipe de formation à Yaoundé, les résultats de la nouvelle ECAM ne peuvent qu’être très attendus pour connaître les visages et les réponses adéquates à la pauvreté au Cameroun.

La dernière évaluation (2007) de ce type avait conclu que : « La pauvreté demeure importante au Cameroun. » A cette date, 7,1 millions de personnes, soit 39,9% de l’ensemble de la population (alors évaluée à 17,9 millions d’habitants), vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Ledit seuil de pauvreté étant fixé à 269 443 F par adulte par an. En somme, une personne pauvre, selon les standards locaux, vit dans un ménage dans lequel la dépense annuelle moyenne par adulte est inférieure à 738 F par jour ou 22 454 F par mois.

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