Le gouvernement gabonais annonce que l’expérience va se multiplier.
En début de semaine, le gouvernement gabonais a fait le point sur l’évolution de la Zone économique spéciale (ZES) qui a été lancée en 2010 à Nkok, localité située à 27 kilomètres de Libreville. Dans le cadre de la conférence hebdomadaire du porte-parole de la présidence de la République, la presse a été conviée à un voyage d’immersion à Nkok pour toucher du doigt la réalité. La ZES est un projet innovateur pour la transformation locale à valeur ajoutée. Elle couvre une superficie de 1126 hectares, dont 400 sont déjà valorisées. De nombreuses infrastructures y ont déjà été construites pour permettre l’implantation des entreprises.
Face au pessimisme ambiant et aux critiques, Alain-Claude Billie By Nzé, le porte-parole de la présidence s’est montré démonstratif et rassurant. La ZES est une joint-venture entre le gouvernement gabonais et la firme agroalimentaire, Olam. Son coût de départ était de 240 milliards de francs CFA. A ce jour, 212 milliards de francs CFA d’investissement ont déjà été consommés. Et selon le porte-parole de la présidence gabonaise, 78 entreprises ont signé l’intention d’implantation dans cette zone. Plusieurs sont en cours d’implantation et certaines sont déjà en activité à Nkok. Du reste, un guichet unique visant la facilitation des démarches et procédures d’implantation est fonctionnel. Par ailleurs, la question cruciale de l’approvisionnement a été prise en compte et des installations y relatives existent. « Ce n’est qu’une première zone, la seconde est en cours de construction à Port-Gentil » a déclaré Alain-Claude Billie By Nzé.