Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Affaire Ntet Mireille: les militaires à l’information judiciaire

TCSIls seront peut-être bientôt à la barre au TCS. Le procureur de la République l’a réitéré lundi.

Une fois de plus, l’audience opposant Ntet Mireille et une dizaine de ses coaccusés a été renvoyée aussitôt ouverte. Les réquisitions du procureur de la République attendues depuis plusieurs mois n’ont toujours pas eu lieu lundi. Dans une brève prise de parole, l’avocat général, Bikong Mafock, a donné une information importante : les militaires impliqués dans la création des matricules fictifs ayant conduit au virement puis à la perception des salaires fictifs  à la Caisse nationale de la promotion de l’investissement (CNPI) font en ce moment l’objet de l’information judiciaire. « Pour la bonne marche de l’administration judiciaire, je souhaite qu’ils se joignent aux autres pour une saine justice », a exigé le représentant du ministère public au tribunal avant de solliciter un renvoi pour permettre au juge d’instruction de boucler son travail. Aussitôt dit, aussitôt fait. L’audience a été suspendue et ne reprendra que le 1er octobre prochain.

Une annonce saluée tant par les avocats de la défense que par ceux de l’accusation. Me Mbep, avocat de l’accusé Charles Mouaha, pense qu’on aurait ouvert l’information judiciaire à l’encontre de ces militaires en vue de les inculper et de les renvoyer devant la juridiction de jugement afin qu’une seule et même décision soit prise à l’endroit de tous les accusés poursuivis. Me Engo, avocat du ministère des Finances, estime que c’est le combat qu’il mène depuis qu’il a été constitué dans ce dossier. Car « le détournement décrié a commencé au ministère de la Défense avec la création des faux matricules et les coupables doivent en répondre de même que ceux qui les ont validés. Ce n’est que justice de les entendre et de les renvoyer devant le juge pour que force revienne à la loi et à la loi seule », a-t-il affirmé.

Dans cette affaire, 111 procurations permettaient de toucher chaque mois, des salaires indus à la CNPI avec des complicités des employés selon l’arrangement suivant : 70% perçus et 30% virés à un compte spécial de la microfinance. Le montant détourné est estimé à 411 millions de Fcfa. Les faits remontent à 2009.

L’affaire dont le jugement a été ouvert au TCS en début d’année était arrivée au niveau des réquisitions du procureur de la République lorsque ces rebondissements sont annoncés.TCS


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière