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Dossier de la Rédaction

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Recrutement de 9000 instituteurs, des heureux élus gonflés à bloc

Ils promettent de se donner à fond à partir de lundi prochain dans leurs établissements respectifs.


Sylvie Essama Ebanda ne cache pas sa joie. Maître des parents depuis quatre ans à l’école publique de Diba I, village situé à 13 km d’Ebolowa dans la région du Sud, elle va entamer la prochaine année scolaire sous la casquette d’institutrice. Elle fait partie des plus de 3000 maîtres des parents recrutés en début du mois d’août par le ministère de l’Education de base. Eux qui étaient hier encore, des enseignants en service dans les écoles publiques des zones rurales, et dont les salaires étaient assurés par les associations des parents d’élèves.  « J’ai toujours rêvé d’être institutrice. Mon rêve s’est réalisé. Je suis maintenant très contente et motivée pour commencer les cours le 8 septembre prochain », affirme-t-elle.

Et pour cause ! Avec des revenus mensuels désormais fixe, Sylvie Essama Ebanda explique qu’elle peut à présent se consacrer à sa passion en toute quiétude. « Sans un salaire constant et consistant, explique-t-elle, on ne vit pas. On survit et ce n’est pas facile lorsqu’on est enseignant et parent. Comment dispenser des cours aux enfants des autres, tandis que les siens sont à la maison ? », s’interroge-t-elle. Comme Sylvie Essama Ebanda, d’autres recrues sont aussi soulagées. C’est le cas de Robert Ekani Nama, maître des parents à l’école publique d’Assie (Ngomedzap) dans la région du Centre. « De l’extérieur, vous ne pouvez pas mesurer la souffrance des maîtres des parents. Eux qui attendent les miettes des associations des parents d’élèves. Retrouver son nom sur la liste des enseignants contractualisés est galvanisant », déclare-t-il. A l’en croire, c’est une nouvelle page de sa vie qui s’ouvre avec la contractualisation.

Les effets seront ressentis tant dans sa famille que dans l’établissement où il œuvre. « Nous n’avons plus de raison d’être absents à l’école. C’est avec joie que nous allons désormais dispenser des cours aux enfants, sans être tout le temps taraudés par les problèmes de subsistance », indique Robert Ekani Nama. 

Comme l’indiquait Paul Valentin Emog, directeur des ressources humaines au ministère de l’Education de base, il y a peu dans les colonnes de CT, les besoins en enseignants sont grandissants. Cette année une première vague de plus de 3 000 enseignants sera recrutée. En 2016, l’opération concernera les maîtres des parents et une frange de candidats formés dans les Enieg. Dans l’ensemble, c’est 9000 maîtres des parents qui seront contractualisés.

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