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Dossier de la Rédaction

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On reparle de paix au Mali

rebelles-nord-maliLes pourparlers inter-maliens ont repris lundi à Alger.

Le statut du nord sera au centre des discussions relancées en Algérie lundi entre le gouvernement malien et les groupes armés de cette région.

La question du statut de l’Azawad va cristalliser les débats. Pour une fois, les observateurs ont bon espoir que les négociations vont porter des fruits. Le gouvernement malien s’est dit disposé à prêter une oreille attentive aux revendications des groupes armés. La seule exigence de Bamako est que les revendications respectent le principe  de la souveraineté et de l’intégrité du territoire malien. Par ailleurs, les six mouvements politico-militaires semblent avoir accordé leurs violons. Le 28 août dernier à Ouagadougou, ils ont signé un accord pour parler d’une même voix à Alger. Un seul objectif est dans le viseur : définir et défendre un statut juridique pour l’Azawad.

Alger représente donc une étape majeure sur le chemin de la réconciliation malienne. Avant le début des débats, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Mali s’est montré particulièrement optimiste.  Il s’appuie sur la signature préalable  d’un  accord de cessation des hostilités  entre les groupes armés du nord malien. « On a une feuille de route, une déclaration de cessation des hostilités, une volonté très claire du gouvernement malien de négocier, et un protocole d’entente entre les mouvements armés d’agir ensemble. Avant, c’était difficile, mais avec la signature de ce protocole d’accord entre les différents mouvements, il y a de bons signes. Il y a une réelle volonté d’avancer, d’oser la paix », a indiqué Bert Konders. Outre l’ONU, l'Union africaine, l'Algérie et la Cédéao font partie des médiateurs.

Mais si les Maliens dans leur majorité sont d’accord pour une solution négociée, des réserves sont émises sur la question du statut particulier du Nord. Pour Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, président de la Convention social-démocrate (CDS-Mogotigiya) et ancien membre du Haut conseil des collectivités, donc spécialiste de la décentralisation, au lieu d’un statut particulier pour une partie du territoire, il faut plutôt aller vers une autonomisation des collectivités.rebelles-nord-mali

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