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Dossier de la Rédaction

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" Au-delà de la passion, vivre de son art"

Stanley Enow, rappeur.


Tu as remporté deux Awards... A partir de là, c'est quoi tes projets ?

Encore plus de sérieux. C'est un Stanley Enow qui va recommencer à travailler comme s'il ne l'avait jamais fait auparavant. Comme si j'avais jamais sorti "Hein Père", "TumbuBoss", "Njama Njama Cow", comme si j'ai jamais fait de featuring avec Nyanda ou F.A.B. C'est du Motherland new look, en termes de maison de production, ligne de vêtements, ou fondation. C'est une stratégie marketing qu'on va renforcer. Surtout, on va continuer à bosser pour montrer le chemin, continuer à vendre du rêve à la jeunesse camerounaise et désormais à la jeunesse africaine.

Quand tu sortais le single "Hein Père" en 2013, imaginais-tu un tel succès ?

Un tel succès planétaire, je ne dirais pas oui. Mais quand la chanson est sortie, je savais que j'allais réussir. C'était réussir ou mourir. Mais je ne voyais pas ça être l'affaire de tout le monde. Je pensais que c'était pour les gens de ma génération. Dieu a mis le bonus dessus. Toutefois, quand je sortais, je m'étais promis que je ne serai plus jamais pauvre de ma vie.

Dans tes morceaux, on retrouve beaucoup de paroles des jeux d'enfants...

C'est vrai. Je pars du principe "think local and act local". C'est ça la petite magie. si on fait une musique qui n'est pas proche des nôtres, ça devient compliqué. Flavour, il chante bien. Mais c'est aussi parce que les gens de chez lui se reconnaissent dans ses chansons, ils savent qu'ils est l'un des leurs, que sa musique a du succès. C'est pour ça que j'ai sorti mon troisième single "Njama Njama Cow", qui est une berceuse. Au-delà de la passion, il faut vivre de son art. Il y a du show, il y a du business, moi je fais du business. Ça ne sert à rien de chanter, d'être apprécié pour entendre après : "il marche à pied, il a les babouches trouées".

As-tu une date de sortie pour ton premier album ?

Tout ce que je peux dire aux uns et aux autres, c'est que l'album est en préparation. Un album, dans la carrière d'un artiste, c'est bien. Mais ce n'est pas toujours super important. Aujourd'hui, on évolue en termes de buzz parce qu'il n'y a pas mal d'artistes, surtout au Cameroun, qui ne sont jamais bookés, même pour un demi-spectacle. C'est surtout l'aspect marketing qui compte. Et puis, même si mon album est prêt à 90%, je ne sortirai jamais d'album si je n'ai pas les moyens de distribution qu'il faut à la mesure de l'artiste international que je suis devenu. Je préfère donc rééditer les chansons, faire des remix, des collaborations.



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