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Plus de 400 autres militaires nigérians rapatriés

soldats-nigerians-rapatriementLes populations civiles nigérianes sont en train d’être transférées dans le camp de Minawaou dans le département du Mayo-Tsanaga.

L’épopée des 450 personnes en majorité des militaires et policiers et douaniers s’est dénouée mercredi avec leur convoyage « sécurisé » vers le territoire nigérian. Après la prise de la localité de Banki lundi par les islamistes de la secte Boko Haram, ces forces de défense nigérianes auxquelles se sont joints quelques civils étaient cantonnées depuis mardi au commissariat spécial d’Amchidé, dans le département du Mayo-Sava, à la frontière avec la ville nigériane de Banki.

C’est finalement mercredi matin que le gouvernement camerounais a donné son feu vert pour leur transit sur le territoire camerounais et leur convoyage à Mubi, au Nigeria où ils doivent rejoindre leurs bases et leurs familles. Munis de leurs armes et des véhicules de guerre, ce contingent conduit sous forte escorte des éléments de l’armée camerounaise est arrivé à Maroua vers 12h et a poursuivi sa progression vers le Nigeria. Si la gestion des militaires nigérians dont les « replis » en terre camerounaise se multiplient depuis quelques jours ne pose pas pour le moment de problèmes aux autorités camerounaises, l’encadrement des populations civiles nigérianes ayant fui les exactions de la secte Boko Haram constitue une préoccupation.

Arrivées par vagues depuis deux semaines dans les localités camerounaises  comme Fotokol, Kolofata et Mora, ces victimes des attaques de la nébuleuse Boko Haram ont investi les établissements scolaires et les églises. Il est difficile pour le moment d’évaluer leur nombre exact au regard de leur très grande mobilité. Pour Midjiyawa Bakari,  le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, ces endroits qui hébergent ces réfugiés ne sont pas adéquats.

Dans l’optique d’assurer une gestion efficace et pour plus de visibilité sur ces réfugiés, une réunion de concertation s’est déroulée hier à Maroua sous la présidence du gouverneur de l’Extrême-Nord. Il était question pour l’administration,  le HCR, le mouvement de la Croix Rouge et d’autres partenaires de mettre en place une plate-forme de gestion efficace de cette crise humanitaire. La priorité pour le gouverneur, c’est de transférer tout ce monde sur le site de Minawaou, dans le département du Mayo-Tsanaga. Il faut, martèle le gouverneur, « limiter les risques de transmission du choléra, de la fièvre Ebola et d’infiltration par les membres de Boko Haram.»

Le site de Minawaou d’une capacité totale de 39 000 personnes n’est occupé pour le moment que par 6 103 personnes représentant 1 257 familles. Le HCR et les autres partenaires se préparent à accueillir de nouveaux contingents de réfugiés nigérians dont ceux de Mora et de Kolofata. Hier, six camions étaient envoyés pour transporter de nouveaux pensionnaires de ce camp. Selon les responsables du HCR, 10 nouveaux abris communautaires d’une capacité de 800 personnes étaient prêts à accueillir leurs occupants. La construction d’autres abris se poursuit. Six nouveaux forages seront réalisés pour venir s’ajouter aux trois existants.soldats-nigerians-rapatriement

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