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Dossier de la Rédaction

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Lles nouvelles options pour la vente de cacao

cacaoEn prélude à la nouvelle campagne cacaoyère qui démarre ce matin à Bot-Makak, le ministre du Commerce vient d’autoriser la signature de conventions entre producteurs et acheteurs ou exportateurs.

Jusqu’ici, la vente du cacao s’est déroulée principalement dans le cadre des marchés périodiques.

Désormais, une nouvelle option s’offre aux producteurs. Les organisations de producteurs peuvent vendre leur cacao en signant des conventions avec des acheteurs ou des exportateurs. C’est l’une des principales innovations apportées par les textes signés mardi dernier par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana. Comme à la veille de chaque campagne cacaoyère, cette nouvelle mesure vient répondre à un problème. Si la pratique autorisée par le Mincommerce avait déjà cours dans les milieux agricoles, elle posait des problèmes dans la mesure où elle n’était pas consacrée par la loi régissant la commercialisation du cacao. C’est désormais chose faite, à condition, précise-t-on au ministère, que ce soit le producteur qui initie la vente.

Au niveau des producteurs, la mesure est saluée, mais des réserves sont toutefois émises. « La convention est un outil et elle trouve sa place lorsqu’il y a un problème. Il faut maintenant aller vers les organisations de producteurs pour les accompagner dans la maîtrise et l’utilisation de ces textes », explique André Bélébénié, président de l’Association nationale des producteurs de cacao et de café du Cameroun.

L’autre innovation pour cette nouvelle campagne cacaoyère 2014/2015, c’est « l’interdiction de stocker en magasin acheter ou exportater du cacao ayant un taux d’humidité de 8% ». Une disposition qui vise à améliorer la qualité du cacao camerounais et valoriser les revenus des producteurs. Elle va surtout inciter les planteurs de cacao à bien sécher les fèves. Mais encore une fois, il serait nécessaire, pour sa mise en œuvre effective, qu’un suivi soit mené et pourquoi pas, proposent certains producteurs, que des sanctions soient prises à l’encontre des contrevenants à ces textes. « Sur le terrain, les producteurs subissent parfois la pression des acheteurs qui veulent prendre du cacao même mouillé. Et parfois, on subit des vols de cabosses dans les champs », confie un autre producteur.

D’après les statistiques produites par l’Office national du cacao et du café (ONCC), la production nationale commercialisée de cacao pour la campagne 2013/2014 se chiffre à 209 905 tonnes. En deçà de celle de 2012/2013, qui se chiffrait à 228 911 t. Au niveau de la transformation locale, on a traité 32 803 t de cacao auprès des unités locales. Les prix observés au cours de cette campagne qui s’achève, ont été les meilleurs pratiqués depuis trois ans. Les prix bord champ ont connu une nette amélioration par rapport à la campagne précédente. Le prix maximum payé au producteur organisé est de 1275 FCFA/Kg (région du Centre), le minimum étant de 750 F (région de l’Est). Cette nouvelle campagne démarre avec de nombreux défis à relever dans la filière et notamment le désenclavement des bassins de production et l’accès aux intrants.cacao

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