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Dossier de la Rédaction

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Les milliards potentiels de la micro-assurance

Ce sous-secteur est riche de clientèle inexploitée mais les entreprises commencent à s’y intéresser.


La marge de progression de la micro-assurance (destinée aux populations à faible revenu) au Cameroun est grande mais elle n’est pas strictement évaluée. 10 à 20% des 154 milliards de F de chiffre d’affaires annuel (2012) des 23 compagnies d’assurances actives au Cameroun proviennent déjà de ce sous-ensemble. Ce tableau statistique presse donc le secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), Jean-Claude Ngbwa, d’en parler en termes positifs : « Le potentiel de la micro-assurance pourrait représenter plusieurs fois le chiffre d’affaires actuellement réalisé par les entreprises d’assurance. »

L’affaire se présente, en effet, comme un des meilleurs moyens de faire progresser une activité dont le taux de pénétration dans les 14 Etats-membres de la CIMA demeure encore faible. Au Cameroun, le ratio entre les primes émises par les assureurs et le Produit intérieur brut est de 1,1%. Pour multiplier cette performance, l’arrivée prochaine des entreprises spécialisées dans la micro-assurance, tel que le permet le règlement n° 003 de la CIMA de 2012 portant organisation de ce type de services dans les Etats, devrait accroître la capacité de développement de cette branche d’assurance peu exploitée.

Les assurés à venir pourront se recruter parmi les personnes à faible revenu ou disposant de revenus irréguliers vivant en zone urbaine ou rurale, habituées à épargner à travers les structures classiques traditionnelles ou communautaires. Les pauvres demeurent d’ailleurs une catégorie populaire importante. En 2007, 39,9% de l’ensemble de la population (alors évaluée à 17,9 millions d’habitants) vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Une personne pauvre, d’après les standards locaux, survit en moyenne avec moins de 738 F par jour.

Avant l’ouverture d’un brain trust panafricain sur le sujet ce lundi à Douala, des entreprises qui ont flairé ce bon filon ont déjà mis des produits sur le marché. Début août dernier, une compagnie a signé une convention avec une mutuelle nationale de solidarité estudiantine. Contre 5000 F de prime annuelle, l’assureur propose durant le même temps une assurance-maladie au bénéfice des étudiants souscripteurs, à concurrence d’un million de F de dépenses de santé.

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