D’après Charles Booto à Ngon, directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), « 40 à 60% des incendies enregistrés, ces dernières années, au Cameroun sont dus aux mauvais matériels électriques : ampoules, appareils électroniques, câbles, compteurs et même les installations électriques, faites de façon hasardeuse ». Le non-respect des normes s’observe, en réalité, dans quasiment tous les secteurs de l’économie au Cameroun. En vue d’assainir et de faire respecter les règles, l’Anor a, en effet, entrepris depuis plus d’une semaine des concertations avec les acteurs de diverses filières économiques. Dans la foulée, la structure a reçu mardi la visite de Françoise Rauser, secrétaire exécutive du programme des pays affiliés de la Commission électrotechnique internationale (CEI). Laquelle offre des facilités aux pays-membres, pour l’adoption des normes internationales, notamment en matière électrotechnique. Le Cameroun à travers l’Anor y a adhéré depuis 2011. La CEI dispose pour ce faire de 700 normes internationales établies et les Etats affiliés peuvent en choisir 200 pour en faire, des textes nationaux. En attendant, CT s’est approché du DG de l’Anor, qui explique comment sa structure compte s’y prendre pour faire respecter les normes.