En mai dernier, à la suite du mini-sommet de l'Élysée (France) qui a accouché d'un plan global de lutte contre Boko Haram, le président Paul Biya avait officiellement déclaré la guerre à la secte islamiste qui sévit dans l'Extrême-Nord du Cameroun. Mais, le chef des armées avait prévenu que la lutte serait longue car « on a affaire à un ennemi pervers, sans foi ni loi, qui attaque la nuit, qui égorge… ».
Comme dans toute guerre, il y a des victimes dans les deux camps. Il y a quelques semaines, plusieurs militaires et gendarmes ont sacrifié leurs vies pour la défense de notre patrie, le Cameroun.
A la suite des condoléances exprimées par le chef de l’Etat et transmises aux familles des soldats morts au front par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, il faut dire qu’aujourd’hui, c’est la grande famille des forces de défense et le Cameroun tout entier qui expriment leur compassion émue et louent ce sens élevé du devoir. Dans ce concert de soutiens, les partis politiques jouent leur partition. Comme un seul homme, les responsables des formations politiques ne passent pas par quatre chemins pour condamner les agressions des membres de la secte islamiste et appeler à une guerre totale pour vaincre Boko Haram.