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Dossier de la Rédaction

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Abuja évalue les résolutions de Paris dans la lutte contre Boko Haram

Les ministres réunis dans la capitale nigériane ont examiné les mesures arrêtées dans la capitale française dans le cadre de la lutte contre la secte.

Cinq mois après la rencontre de Paris du 17 mai 2014 qui avait vu les chefs d’Etat du Cameroun, Paul Biya, du Bénin, Thomas Boni Yayi, nigérian, Goodluck Jonathan, nigérien Mahamadou Issoufou et tchadien Idriss Deby Itno, réunis autour de leur homologue français François Hollande prendre des engagements forts de lutte contre la secte islamiste Boko Haram, une autre rencontre vient de se tenir. Au niveau ministériel celle-là et à Abuja la capitale fédérale nigériane. La rencontre d’Abuja se voulait une réunion ministérielle de suivi des décisions du Sommet de Paris et de celle de Londres qui avait eu lieu le 12 juin 2014. Il était par ailleurs question à Abuja des efforts réalisés par les pays africains dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste. Le Cameroun était représenté à cette rencontre par son ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, qui s’y est rendu à l’invitation de son homologue nigérian.

Présent dans la capitale nigériane au cours de la rencontre ministérielle de mercredi dernier, le secrétaire d’Etat français auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la mémoire, Kader Arif, a indiqué, d’après les agences de presse nigérianes, que la position de la France est de contribuer avec les différents acteurs de ce dossier à : « l’élaboration d’une réponse conjointe à la menace que la secte Boko Haram fait peser sur l’ensemble de la région bordant le lac Tchad ». les participants ont salué les mesures prises de part et d’autre pour faire face aux menaces de la secte sur le terrain. Ils ont au passage salué la mobilisation soutenue du Nigeria, du Cameroun et des autres pays qui constitue une consolidation des acquis du Sommet de Paris.

Sur cette dernière rencontre proprement dite, il faut rappeler qu’elle avait donné lieu à plusieurs décisions qui se déclinaient à la fois au plan de la coopération régionale, sur une base bilatérale et sur le plan multilatéral.

Ainsi, dans le cadre de la coopération régionale, il avait été admis que le Nigeria et ses voisins allaient développer des capacités d’analyse et de réaction « qui contribueront à renforcer la sécurité de toutes les populations et l’Etat de droit dans les zones affectées par l’action terroriste de Boko Haram. Le Sommet de Paris intervenant quelque temps seulement après l’enlèvement de plus de deux cent jeunes filles par la secte islamiste, il fut décidé entre le Nigeria et ses voisins :

Sur le plan, bilatéral : les pays concernés devaient procéder à des patrouilles coordonnées dans un objectif de lutte contre Boko Haram et de recherche des disparues ; « mettre en place des mécanismes d’échanges d’information sur les trafics d’armes  et renforcer les mesures de sécurisation des stocks des armées… mettre en place des mécanismes de surveillance des frontières. »

Sur une base multilatérale : les Etats africains concernés devaient mettre en place une cellule de fusion du renseignement. De même qu’il devait être « instituer une équipe dédiée pour l’identification des moyens à mettre en œuvre et élaborer dans un second temps une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme, dans le cadre de la Commission du Bassin du Lac Tchad » … Cette approche s’inscrit dans la logique du Sommet de la Commission du Bassin du Lac Tchad de 2012. Pour leur part, il était prévu que « les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Union européenne » coordonnent « leur soutien à cette coopération régionale : expertise technique, programmes de formation, soutien à des programmes de gestion des espaces frontaliers. »

 

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