Une convention de rétrocession d’une adduction d’eau entre la commune, le Pndp et la Camwater signée à cet effet mardi dernier.

Pour les habitants de Meyomessala, la convention de rétrocession des ouvrages d’approvisionnement en eau potable réalisés dans cette ville et signée conjointement entre le Programme national de développement participatif (Pndp) et la commune, apporte la vie. La cérémonie de signature, présidée par le gouverneur de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga, à l’hôtel de ville, mardi dernier, a consacré la matérialisation de ce qui était encore un projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable et, qui devait se pencher sur la qualité de cette eau de consommation dans les quartiers de la ville. Il a été question, pour les deux partenaires, d’améliorer en qualité, les installations déjà existantes et de garantir une régularité dans l’approvisionnement.

Les infrastructures du projet ont été réalisées avec la participation active des populations des quartiers bénéficiaires. Elles ont mis à disposition les sites pour la construction du château d’eau d’une capacité de 50m3, de deux forages, des bornes-fontaines et les emprises nécessaires pour la pose des canalisations. Tout ce travail a nécessité la somme de 93.246.909 F des taux de contribution variables entre le Pndp (plus de 88%) et la commune de Meyomessala (12%).

Cette initiative, selon Christian Mebiame Mfou’ou, maire de Meyomessala, argument concret de lutte contre les maladies hydriques, en misant sur l’expérience, a poussé l’exécutif communal à opter pour le professionnalisme. La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a été choisie. Celle-ci assurera fournir aux habitants de Meyomessala, de façon  permanente, de l’eau potable dans la zone urbaine. Le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga, tout en appréciant ce partenariat qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation au Cameroun, a invité les autres communes du Sud à copier ce bel exemple. Il a, en outre, recommandé une gestion responsable des infrastructures rétrocédées à la Camwater.