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Dossier de la Rédaction

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Des dispositions spéciales pour la reprise des cours

Des mesures particulières sont prises pour que la rentrée soit effective dans tous les établissements de la région.


Comment faire pour que la prochaine rentrée scolaire soit possible et effective dans les zones affectées par les attaques de la secte Boko Haram ? A trois jours de la rentrée scolaire 2014/2015, le sujet préoccupe les autorités administratives, les responsables éducatifs, les parents et les élèves des trois départements du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Sava et du Logone et Chari. Depuis que la secte islamiste Boko Haram a décidé d’exporter ses attaques sur le territoire camerounais, les localités de ces trois unités administratives de la région sont la cible permanente des membres de cette nébuleuse. Les adeptes de cette secte terroriste s’attaquent aux écoles qu’ils incendient.

Dans plusieurs localités camerounaises frontalières au Nigeria, ce mouvement a recruté beaucoup d’adeptes notamment dans les milieux jeunes. Dans la localité de Goshi (Mayo-Tsanaga), l’école publique a été incendiée par les assaillants lors de l’attaque survenue le 8 juin 2014. A Bargaram, dans l’arrondissement de Hile-Alifa (Logone et Chari), l’école publique a eu le même sort. A Kolofata, l’école publique groupe II a été vandalisée. Tout récemment, le feu a été mis à l’école publique de Greya, dans le département du Mayo-Sava. Les fournitures scolaires et le paquet minimum offerts par l’Unicef ont été tout simplement réduits en cendres. A Kolofata et Mora, les milliers des réfugiés nigérians et des déplacés camerounais fuyant les attaques ont élu domicile dans les établissements scolaires de ces deux villes.

Dans la plupart des zones visitées, l’incertitude plane sur la reprise des activités scolaires et pédagogiques. Pour le gouverneur Midjiyawa Bakari, il faut sauver l’école dans ces zones. Mais comment ? Le préfet du Logone et Chari, Albert Mekondane Obounou, recommande « une militarisation du Logone et Chari surtout dans l’ouest de ce département ». Les responsables locaux du Minesec et du Minedub préconisent la sécurisation des établissements, le convoyage des enseignants, le regroupement de certains établissements et la délocalisation de certains d’entre eux. Il est question également de réhabiliter les écoles sinistrées et de mener une campagne de sensibilisation pour rassurer la communauté éducative des zones affectées par les attaques de la secte.

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