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Dossier de la Rédaction

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Affaire des matricules fictifs, verdict le 18 septembre

TCSLes plaidoiries de la défense ont été clôturées jeudi dans cette affaire de détournement de plus de 798 millions de F.

Les accusés comparaissaient libres depuis l’ouverture du procès  en début d’année dernière au Tribunal criminel spécial (TCS). La cause ayant été mise en délibéré à l’audience de jeudi, tous connaîtront leur sort, sauf autre suspension à cette date.

Ce qui viendra mettre un terme à cette affaire ouverte avec six accusés et bouclée avec 13. Tous poursuivis par le ministère public et le ministère des Finances (Minfi) pour avoir introduit des matricules-soldes fictifs dans les fichiers du Minfi de 2007 à 2010. Attribuant des salaires indus aux personnes non-identifiées et bénéficiant de cet argent au détriment de l'Etat. Soit plus de 798 millions de F.

De sources judiciaires, les accusés étaient à l’époque des faits, responsables au ministère de la Défense (Mindef), dans des établissements de micro-finance et la direction de la solde du Minfi. Tout a commencé, lorsque 27 matricules non-identifiés sont retrouvés parmi les effectifs du Mindef. Raison pour laquelle, Christian Emvolo Emvolo, maître principal à la marine, Gilles Théodore Epopa, capitaine de frégate et Jean Guillaume Ebogo Messi, capitaine de corvette en service au bureau des effectifs et de la solde de la direction du commissariat interarmées à cette date, sont parmi les accusés. Au Minfi, Solange Ndo Baker Emini, chef service de  la solde et Jean Sime, alors chef de bureau de la saisie des pensions dans la même direction, attendent eux aussi le verdict. Pour le compte des établissements de micro-finance ayant reçu ces virements litigieux, Ndzomo Nguina Ngobo, directrice générale de la Fiffa, Mfouapon Alassa, chef d’agence Fiffa à Kyé-Ossi, Georges Landry Nyatte, chargé de la clientèle, Jean Bernard Ndongo Onana, ancien chef d’agence, Arlette Oyana Oyono, caissière et Njifendjou Adamou, nouveau chef d’agence étaient également inculpés. Dans le deuxième établissement (SCAC Money Opportunity), l’accusé était le comptable Marcel Rabelais Awono. A Fodis, troisième structure de micro-finance, Jean-Claude Gervais Mefo, chargé de la clientèle, était le seul accusé.

Au départ, seuls les responsables de la Fiffa étaient devant la barre. Suite au complément d’information sollicité par Me Christian Engo, avocat du Minfi, ces trois cadres du Mindef, deux du Minfi et des établissements de micro-finances ont été interpellés en juillet 2013. A cette date, l’on expliquait que les établissements de micro-finance n’étaient que des lieux de réception de ces virements litigieux. Et non des cadres de confection des matricules. Lors des audiences précédentes, la partie civile a démontré la culpabilité des uns et des autres. Le ministère public a fait pareil durant ses réquisitions. Place a ensuite été laissé aux plaidoiries des avocats de la défense.

Hier, Me Angoni Laurent, conseil de Marcel Rabelais Awono, un des accusés a bouclé cette phase. Face à la collégialité conduite par Michel Jean-Claude Onana, il a fait savoir au tribunal comme les autres avocats de la défense d’ailleurs, que son client est innocent. Il était chef de service de la comptabilité à la SCAC à l’époque des faits, a-t-il expliqué, donc il n’a pas été à la création des matricules fictifs. Je demande qu’il soit acquitté », a-t-il suggéré hier. Comme l’avaient fait les avocats des autres accusés. Le verdict est donc attendu le 18 septembre prochain au TCS.TCS

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