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Dossier de la Rédaction

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Tchad: manœuvres autour de la CENI

La classe politique bataille pour des places au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).


« Toutes les élections que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) aura à organiser se dérouleront sur la base d'un recensement électoral biométrique.» Cette déclaration de Royoumbaye Nanadoumngar, président de la CENI, à la presse  en juin dernier, ne laissait planer aucun doute sur les contours de l’organisation des futures échéances électorales au Tchad. Le gouvernement tchadien avait alors débloqué 500 millions de F en faveur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour l'étude de faisabilité de la biométrie. Les résultats de l'étude devaient permettre à la CENI de mieux se projeter dans les différentes opérations électorales et notamment le recensement biologique. Mais depuis, il n’y a pas eu d’évolution notable. L’étude de faisabilité de la biométrie n’a pas encore été menée faute d’un consensus sur l’opérateur qui va la mener.

Par ailleurs, les acteurs politiques n’arrivent pas à s’entendre sur la composition de la CENI. Le gouvernement tchadien dans un souci d’apaisement avait pourtant permis à chaque parti politique de désigner ses représentants dans les démembrements de la CENI. C’est cette ouverture qui fait aujourd’hui problème. Les différents partis veulent placer un ou plusieurs membres dans les démembrements. Et les querelles sur la représentation des partis sont devenues le lot quotidien de la coordination du Cadre national pour le dialogue politique (CNDP). Le CNDP est un organe paritaire composé par la majorité et l'opposition. Il intègre aussi des acteurs de la société civile. Et c’est à lui que revient la responsabilité de procéder aux arbitrages, notamment lorsqu’il y a des conflits. Et en ce moment, la bataille de position au sein de la CENI fait rage. Elle concerne aussi bien l’opposition que la majorité présidentielle. En tout état de cause, l’absence d’un consensus sur la représentation des partis à la CENI et sur l’opérateur technique qui va mettre en place la biométrie, fait craindre un retard du calendrier électoral. En attendant, les acteurs politiques de la majorité et de l'opposition se rejettent la responsabilité des blocages observés.

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