Malgré les moyens déployés pour le contrecarrer, l’Etat islamique (E.I.) continue de causer des dégâts. La nouvelle intervention du président américain, Barack Obama , pour faire face à la progression de l’E.I. n’est pas surprenante .
Les Etats-Unis d’Amérique ont déjà mené des centaines de frappes aériennes contre les positions jihadistes . Cette option va s’intensifier dans le cadre d’une coalition internationale dont l’Amérique fait partie .Contrôlant une partie des territoires irakien et syrien , l’E.I. qui s’abreuve aux sources de l’intégrisme religieux , est devenu une nouvelle source de danger et une préoccupation forte laissant peu de gouvernements indifférents . Récemment , les ministres des Affaires étrangères d’Egypte, de Jordanie, du Qatar , des Emirats arabes unis et d’Arabie saoudite se sont réunis à Djeddah pour discuter de la situation en Syrie et en Irak et convenir de la nécessité de lutter en commun contre l’idéologie extrémiste dans la région du Proche-Orient . Même l’Iran, dont les relations avec l’Irak ont longtemps été tendues, a décidé de soutenir son voisin dans son combat contre l’Etat islamique. Il y a quelques jours, l’Allemagne pacifiste et sortie de sa réserve pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, pour annoncer sa décision d’envoyer des armes aux Kurdes et les aider ainsi à combattre l’Etat islamique en Irak. L’initiative allemande répondait au souci de contrer les menaces que font peser les jihadistes sur l’Europe en général et l’Allemagne en particulier tout en œuvrant pour sauver la vie de nombreux innocents et empêcher de nouveaux massacres .
S’inscrivant en droite ligne de nombreuses actions déjà menées par des Etats et divers groupes, la coalition internationale contre l’Etat islamique constitue une initiative supplémentaire pour combattre cette organisation jihadiste . En plus, elle a l’avantage d’être réaliste puisqu’elle opte pour des frappes aériennes, en appui au travail effectué sur le terrain par les troupes irakiennes et kurdes, dans le but d’affaiblir les islamistes radicaux et de réduire la taille du territoire sous leur contrôle.