La plupart des pays ont choisi la fermeture des frontières et la mise en quarantaine et limiter la propagation du virus.

Au lendemain de la déclaration de l’épidémie, un vent de panique s’est emparé du continent. Avec la vague de décès et de nombreux cas déclarés, chaque Etat, touché ou non, y est allé de ses mesures pour se prémunir ou éviter la propagation du fléau.

En dehors des campagnes de sensibilisation des masses et l’absence d’un vaccin, l’on a noté la fermeture des frontières, la création de sanctuaires d’isolement des malades, la distribution des kits de protection et un contrôle systématique au niveau des aéroports.

Ainsi, la Guinée équatoriale, par exemple, a suspendu la délivrance des visas sur son territoire aux ressortissants d’Afrique de l’Ouest, fermé sa frontière aérienne. En Sierra Leone, au-delà de l’isolement des malades, les habitants sont invités à observer pendant trois jours chez eux un confinement pour faire un inventaire.

La Côte d’Ivoire, poumon économique de l’Afrique de l’Ouest a fermé son territoire à ses voisins. Le Cameroun en plus de la fermeture de sa frontière avec le Nigeria, pays touché, l’installation d’une caméra thermique à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, a mis un accent sur la sensibilisation de la population en interdisant, par exemple, la consommation du gibier. Le Congo, pour sa part, a élaboré «Un plan de contingence» axé sur le renforcement des mesures d’hygiène, un renforcement de la surveillance sentinelle et épidémiologique, la formation des personnels de santé et la sensibilisation de la population.

Certes, ces mesures ont contribué de manière significative à prévenir et à limiter la propagation du mal, mais elles ont des répercussions dans les relations entre Etats, porté un coup à la libre circulation des hommes et des biens, réduit de façon considérable le rythme des échanges et créé un climat de suspicion. Le Libéria, l’un des pays les plus touchés, a choisi comme solution la mise en quarantaine des malades.