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Dossier de la Rédaction

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On traque la corruption à l'école

Objectif de la Conac, dont une équipe a poursuivi sa sensibilisation dans la région du Littoral mardi.


« Si vous êtes face à un acte de corruption, ne cédez pas ! Dites non à tout acte de corruption. Dénoncez ! ». Voilà le message qu’une équipe de la Commission nationale anti-corruption (Conac) fait passer à des parents d’élèves dans les écoles primaires et établissements secondaires de la région du Littoral depuis lundi. Une campagne de sensibilisation baptisée « Rentrée et année scolaires 2014-2015 sans corruption », et qui a débuté par Edéa ce 8 septembre 2014.

Hier, c’est à Douala que l’équipe de la Conac s’est déployée. Notamment dans les lycées de Makèpè et de Bonamoussadi (Douala V), au lycée et à l’Ecole publique d’Akwa (Douala 1er), au lycée bilingue de New Bell (Douala II), etc. Il était question pour elle de s’enquérir de la situation, de l’ambiance dans les établissements en cette période de rentrée scolaire, où pressions et trafics en tous genres sont régulièrement enregistrés – mais pas toujours décriés.

Volontiers, des chefs d’établissement ont répondu aux questions des responsables de la Conac. Qu’elles aient porté sur le paquet minimum – Mme Lydienne Lobe, directrice du groupe II de l’Ecole publique d’Akwa a montré le sien et s’en est dite satisfaite –, les modalités de recrutement des élèves, la perception et la gestion des frais d’Apee, etc.

Autre point régulièrement soulevé lors des entretiens, la question de la vente (interdite par le Mincommerce) des tenues scolaires dans l’enceinte des établissements. « Depuis que nous circulons, nous n’avons pas vu de points de vente fixe. Mais il y a des ambulants qui viennent avec un pousse-pousse proposer des fournitures à l’entrée des écoles », explique Christian Onana Nkudu, membre de l’équipe de la Conac. Il ajoute qu’un proviseur, dans l’arrondissement de Douala V, a promis de recourir aux forces de l’ordre pour éloigner ces vendeurs.

« A travers cette opération, nous ne sommes pas dans une logique du tout répressif, il faut que les responsables d’établissement le comprennent », relève Onana Nkudu. En revanche, la Conac compte sur un « effet multiplicateur » : que les personnes sensibilisées, notamment les parents d’élèves, relayent le message auprès d’autres.



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