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Dossier de la Rédaction

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Riposte conséquente

Ce n’était donc ni une chimère, ni une vue de l’esprit jaillies d’une quelconque espièglerie. Les leaders africains réunis en rangs serrés le 25 juin 2013 à Yaoundé dans le cadre d’une lutte concertée contre l’insécurité dans le golfe de Guinée sont bien vite passés des paroles aux actes. Afin de donner corps sans délai au plan de bataille arrêté il y a un peu plus d’un an par les Etats-membres de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG (Commission du Golfe de Guinée). Conformément aux recommandations de la résolution 2039 du Conseil de sécurité de l’ONU du 29 février 2012.

Dans le sillage, l’inauguration attendue ce jour de l’accord de siège du Centre interrégional de coordination représente un pas décisif dans l’opérationnalisation d’une structure devant permettre aux Etats concernés de restaurer dans la zone maritime du golfe de Guinée, mais aussi dans la partie continentale, la paix qui a été mise à mal du fait de la piraterie, de vols à main armée et autres activités criminelles qui ont essaimé, ces dernières années, en Afrique occidentale et centrale. Avec pour conséquence inévitable une baisse préjudiciable d’activités dans la zone.

On ne comprend que mieux la promptitude et la détermination avec lesquels les chefs d’Etat ont mis en branle une stratégie intégrée destinée à endiguer, voire à éradiquer l’insécurité dans le golfe de Guinée. En mutualisant les moyens, autant que la réflexion et une définition claire d’objectifs communs à atteindre. Une réaction à la hauteur des périls ourdis par des hordes de criminels qui se recrutent ici et là, indifféremment de leur nationalité. Si donc les professionnels du crime savent se donner la main pour compromettre la paix, la stabilité et, par-dessus tout, les chances de développement des pays du golfe de Guinée, à plus forte raison les chefs d’Etat qui ont pour mission d’œuvrer sans concession à l’épanouissement des populations dont ils ont la charge. Dans un contexte de globalisation grandissante.

En créant spontanément les conditions de démarrage effectif du CIC, le Cameroun affiche sans ambage sa détermination à s’impliquer pleinement dans l’accomplissement des objectifs arrêtés lors du sommet de Yaoundé. Bien plus, il s’agit de mériter la confiance des autres pays de la sous-région et des partenaires multilatéraux à l’instar de l’Organisation maritime internationale (OMI), de l’Union européenne, du Commandement américain pour l’Afrique (Africom) qui ont, dans une belle unanimité, choisi de loger  ce centre de coordination à Yaoundé. Le chef de l’Etat, a donc, fidèle à son engagement pour la paix et le progrès de l’Afrique, tout mis en œuvre pour ne pas décevoir la confiance de ses pairs. A travers des actes concrets, des réalisations palpables.

Reste à espérer que la dynamique ainsi impulsée de manière éclatante se consolide, s’amplifie, se pérennise. L’une des faiblesses de la plupart des organisations et regroupements du continent étant généralement le non-versement des contributions par les Etats. Pour autant, il ne s’agit pas d’une fatalité, d’un atavisme. Il ne fait pas de doute que conscients de l’impact nocif que fait peser la criminalité transfrontalière sur le développement, les dirigeants africains sauront maintenir le cap de la cohésion et de l’efficacité.  Au service d’une Afrique qui peut se permettre de rêver d’un bel avenir.

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