La nouvelle équipe de commissaires entre en fonction en novembre prochain.

Le « gouvernement » de l’Union européenne est désormais au complet.  Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, élu il y a quelques mois, a dévoilé mercredi, la liste des commissaires qui vont l’accompagner dans sa mission. Il s’agit d’un  « collège » de 26 commissaires à raison d’un par Etat-membre de l’Union, moins le Luxembourg (le président étant déjà Luxembourgeois), et l'Italie (Federica Mogherini a été désignée, fin août, haute représentante pour les affaires étrangères). Le vœu de Jean Claude Juncker qui va succéder au Portugais José Manuel Barroso à la tête de la Commission le 1er novembre prochain, est que les commissaires désignés fonctionnent comme un vrai gouvernement.

Parmi les 26 commissaires désignés hier figure, l'ancien ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici. Il devient à Bruxelles, commissaire aux Affaires économiques, un poste-clé au sein de la Commission européenne. Du reste, les observateurs relèvent que la nouvelle commission est très politique. Des figures importantes de la politique dans leurs pays font ainsi partie de l’équipe Juncker. C’est le cas du Finlandais Jyrki Katainen, qui a renoncé à son mandat de premier ministre pour rejoindre Bruxelles. En outre, cinq premiers (ou ex-premiers) ministres – dont, Jean-Claude Juncker – trois vice-premiers et plusieurs ministres en fonction rejoignent la Commission. On ne pourra pas dès lors soupçonner la Commission d’être un laboratoire de recyclage de politiques en déclin dans leurs pays.