Quatre jeunes journalistes pétries d’expérience vont prendre les commandes des services déconcentrés. Profils.
Mireille Bisseck compte une vingtaine d’années de pratique de journalisme. Elle a exercé le métier presque sous toutes ses facettes : la presse écrite, le multimédia, la télé, la radio. Avec Haman Mana, elle a publié le livre Rois et Royaumes Bamiléké. Depuis lundi dernier, Mireille Perpétue Bisseck est désormais le délégué régional de la Communication du Littoral. Un autre secteur à explorer ! De l’administration pure. « Une nouvelle école, un nouveau challenge », se dit-elle. Ce défi est pluriel dans une ville complexe comme Douala. « On ne se prépare pas pour ce genre de défi. On vous fait confiance et vous y allez avec vos armes. Dans une ville complexe, on peut faire la différence, on peut impulser le dynamisme. Le travail peut y être exaltant », lance Mireille Bisseck. Jusque là chef de service Science, Culture et Société à la CRTV, la nouvelle promue est de la promotion 1992- 1995 de l’ESSTIC (Ecole supérieure des sciences et Techniques de l’information et de la communication).
Les méandres de l’administration ne sont plus un secret pour Muma Rosette Bih. Elle n’a fait que cela depuis sa sortie de l’ESSTIC, promotion 1997-2000. Ce qui l’a éloignée des salles de rédaction. Mais la jeune dame de 39 ans ne le regrette pas, car elle est en terrain bien connu. Avant d’être confirmée lundi dernier, elle assumait l’intérim du poste. Ses armes, elle les a faites dans plusieurs départements du Sud-Ouest comme délégué départemental de la Communication : Manyu, Fako, Meme. Mais un terrain connu n’est jamais conquis. « J’essaierai de travailler étroitement avec ma hiérarchie dans le Sud-Ouest et au ministère de la Communication pour réussir les missions qui m’incombent désormais », promet-elle.
Le Sud n’est pas non plus inconnu pour Liliane Bobé. Elle a été délégué départemental de l’Océan avant d’être promue délégué régional du Sud, il y a quelques années. L’arrêté ministériel de lundi dernier la confirme au poste. Issue de la 26e promotion de l’ESSTIC, la jeune dame maîtrise bien le terrain qu’elle sillonne depuis une dizaine d’années.
Quant à Sophie Hortence Ntsouala, elle est de la 27e promotion de l’ESSTIC. Grande fille de l’administration publique au caractère bien trempé. Elle sait dire ses convictions administratives, elle a de la personnalité et sert son administration de manière dévouée, estiment ses collègues.
