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Dossier de la Rédaction

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Irina Bokova, un nouveau souffle et des réformes

En poste depuis 2009, elle est la première femme à diriger l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Dès ce lundi, elle est l'hôte du Cameroun.

 

La fonction de directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) est de nouveau revenue à Irina Bokova. Elle a été réélue le 4 octobre dernier, au premier tour, à la tête de cette institution dont le siège est à Paris. La diplomate bulgare l'a emporté dès le premier tour, avec 39 voix, contre 13 au Djiboutien Rachad Farah, et 6 à l’universitaire libanais, Joseph Maïla, ses deux challengers. Il faut dire que la directrice sortante, du reste favorite d’un scrutin s’annonçant difficile, a remis ça après avoir déjà raflé la majorité en 2009. Alors ambassadrice de Bulgarie en France, elle avait reçu 31 votes favorables contre 27 pour son adversaire, Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture depuis 22 ans au moment des faits.

C’est dire qu’Irina Bokova, visage poupin, regard vif et intelligent, fait partie, à 62 ans, de la fine fleur de la diplomatie bulgare. Dès son arrivée à la tête de l’Unesco, elle a engagé l'institution de l'ONU chargée de mettre en œuvre des programmes pour l'éducation, d'assurer la sauvegarde du patrimoine culturel mondial ou d'agir en faveur de la liberté d'expression dans la voie de la réforme. Sa vision : améliorer la pertinence et la visibilité de l’Organisation. D’où une réforme de fond articulée autour de quatre axes essentiels : produire un travail plus ciblé, améliorer l’efficacité des programmes sur le terrain, affirmer le rôle spécifique de l’Unesco au sein des Nations Unies, développer les partenariats.

La réforme à peine amorcée, Irina Bokova a dû faire face à une terrible crise financière ayant frappé l’organisation. Lorsque les États-unis ont mis un terme à leur contribution, à la suite du vote des Etats-membres en faveur de l’admission de la Palestine, l’Unesco a perdu 160 millions de dollars, soit plus de 22 % de son budget. Pour sortir de la précarité, la directrice générale s’est lancée à la recherche de fonds supplémentaires et a réduit ses dépenses. Les budgets discrétionnaires ont été supprimés, les coûts de mission réduits de plus de 70 % au même titre que les contrats de consultants. Les dépenses liées aux équipements ont diminué de 64 %. Mais les efforts ne se sont pas limités aux coupes budgétaires : l’Unesco, a par exemple, créé un fonds d’urgence qui a reçu 75 millions de dollars. Les comptes ont finalement pu être équilibrés.

Ce qui fait déjà dire à d’aucuns qu’Irina Bokova a réalisé un parcours sans faute et pourrait être un jour secrétaire générale de l’Onu. D’ailleurs, son pays a déjà fait connaître sa candidature à la succession de Ban Ki-Moon en 2017.


 

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