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Dossier de la Rédaction

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Albert Ebosse inhumé

Le footballeur a été porté en terre samedi à Douala, dans son village Ndogsimbi.


« Qui a tué mon fils, qui a tué mon fils et pourquoi l'ont-ils assassiné ? Si je pleure, c'est parce que je ne sais pas quel a été le dernier cri de mon fils ». Plus qu'une question, c'est une douleur d'écorché vif qu'exprime André Anderson Bodjongo. Lui qui enterrait un deuxième enfant lié au monde du football, huit ans après avoir perdu Bourgeois Bodjongo, entraineur. Samedi 13 septembre 2014 à Douala, accompagné par une grande foule venue de partout, parfois de très loin, comme ces journalistes algériens, Albert Dominique Ebosse Bodjongo a définitivement rejoint son ainé dans l'au-delà. Il repose désormais au cimetière de Ndogsimbi, dans son village natal. Trois semaines après son décès, le 23 août dernier, au stade Du 1er Novembre de Tizi Ouzou, lors de la deuxième journée du championnat d'Algérie. Après un match perdu par son équipe, la Jeunesse Sportive de Kabylie. Ce jour-là, Albert Ebosse marquait le dernier but de son existence.

Et de son manager au gouverneur du Littoral, Joseph Beti Assomo, en passant par les dignitaires des cantons Bassa et Bakoko, le vice-président du comité de normalisation de la Fecafoot, Prince Ngassa Happi, sa famille... les témoignages reflèteront le vide que laisse Albert Ebosse auprès des siens et de tout le Cameroun. Et aussi la force du chagrin causé par sa mort. « En cette contrée meurtrie ». « La région du Littoral et le pays tout entier sont en état de choc...Elle est choquante et révoltante, la mort d'Albert Ebosse, au moment de la restructuration de notre football. Quel gâchis, quelle perte! ». «Depuis tout petit, il caressait un seul rêve, porter le maillot vert-rouge-jaune et offrir des trophées aux Camerounais...Jusqu'à présent, je pense que je vis un mauvais rêve». «J'ai parcouru les rues de Tizi Ouzou avec Albert et il était aimé, il était adulé». «Un acte odieux, condamnable...Il ne méritait pas ce cruel sort».

Le moment a aussi été l'occasion de dénoncer la violence dans les stades. Une malheureuse réalité présente même sur le territoire national. Les autorités, sportives ou non, au-delà du Cameroun, ont donc été interpellés pour que plus jamais pareil drame se reproduise, Afin qu'Albert Ebosse ne soit pas mort en vain. Lui, papa d'une petite Andréa d'1 an, qui a été élevé à la dignité de notable à titre posthume et siège désormais à la Cour de la chefferie de Ndogsimbi...depuis l'au-delà.



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