Un concert à guichets fermés et 2500 fans comblés dimanche à Paris.Pour un coup d’essai, ça été un coup de maître. Le groupe X-Maleya a remporté le pari. Tous les fans sont unanimes que pour son tout premier passage dans la salle mythique de l’Olympia- Bruno Coquatrix à Paris (7^e arrondissement) qui a accueilli entre autres Édith Piaf, Koffi Olomidé ou Magic System, X-Maleya  a assuré. Le groupe camerounais a réussi à remplir la salle d’une capacité de 2500 places et à mobiliser à ses côtés les icônes de l’Afrique à l’instar du grand Manu Dibango et Samuel Eto’o  pour le plus grand bonheur des fans.

C’est  avec un répertoire riche et varié, que les jeunes Camerounais ont émerveillé le public. Leurs chorégraphies dont eux seuls détiennent le secret ont su séduire d’après les commentaires. En deux heures, tout le répertoire musical a été revisité. De Yelele, le titre qui les a propulsés au-devant de la scène en 2009, chanson remixée par Pit Baccardi jusqu’à l’album « Révolution »,  sorti en 2013, le public s’est véritablement délecté tout en se laissant envoûté par le confort d’écoute assuré.

Pour certains spectateurs, X-Maleya a su parfaitement allier temps forts et temps faibles tout en réservant la part belle aux instrumentalistes, notamment au batteur qui a surchauffé la salle sur un show en solo. Les mini sketchs, notamment sur Ndolo, et les pas de danse à l'influence de Michael Jackson ont été fortement appréciés. Le groupe est considéré comme l’un des meilleurs boys-band africains d’Afro-pop de l’heure. Leur musique est un mélange de rythmes africains,  cultures urbaines occidentales et de pop. Ce trio multiracial créé en 1998 a réalisé son rêve : celui de hisser plus loin le drapeau camerounais. X-Maleya rejoint ainsi le cercle restreint des privilégiés qui se sont déjà produits à l’Olympia au rang desquels les Camerounais Anne Marie Nzié, Manu Dibango, et Richard Bona. Et comme Roger, Auguste et Haïs aiment à le dire, seuls Dieu et le travail payent.