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Dossier de la Rédaction

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Livre: mémoires de mon enfance

L’écrivain Christophe Degaule vient de publier un roman en deux tomes pour parler de ses premières années dans son village natal.


Christophe Degaule. L’auteur du roman « Chronique de mon enfance » est bel et bien Camerounais. Il est né à Endinding à quelques kilomètres d’Obala, département de la Lekié. Depuis 2003, il vit au Canada. Dans les rues de Sherbrooke où il partage sa vie entre l’enseignement du français et son engagement social, Christophe Degaule n’oublie pas son enfance. Il a tenu à la partager dans un roman en deux tomes.

« Chroniques de mon enfance » est une histoire particulière. L’auteur relate le récit de son enfance et celle de ses soixante-huit frères et sœurs nés de quinze mères. Dans cet ouvrage qui semble avoir été écrit à l’instant et à l’instinct, Degaule se raconte et parle du vrai visage du Cameroun. Un environnement qui lui a tout donné et lui a ouvert les yeux au monde. Depuis le Canada, il n’a cessé de songer à son pays et aux gens de chez lui. « Comment, dès lors, vous oublier ? Comment vous fuir ? », clame-t-il. Dans sa tête, résonnent ces paroles de Céline Dion : « Non, je ne vous oublie pas, jamais ».

L’œuvre publiée aux éditions Christophe Degaule (vous l’aurez compris, il s’agit de sa maison d’édition) sonne simultanément comme une pédagogie, un espoir en cette Afrique dont l’histoire est pour certains mal connue et une découverte des merveilles végétales, culinaires, historiques, humaines et touristiques. Dieu ! Comme tout cela lui a manqué durant ces nombreuses années à l’étranger. Les souvenirs sont comme d’hier. Le fils d’Endinding estime que sous d’autres cieux, la pimenterie d’Obala serait un lieu touristique. Quiconque peut savourer les mets tels que le « bikob bi nyack, le zôm, le pkwem ou le sanga » dans les restaurants d’Etoa-Meki.

De cette enfance enviée par d’autres, Christophe Degaule aurait souhaité recevoir de l’affection de la part de son père qui était un chef autoritaire. « Aimer était le verbe de la honte. J’ai grandi sans jamais avoir avoué à ma mère que je l’affectionnais. Aujourd’hui que maman n’est plus, je peux enfin lui avouer ce que de son vivant, je ne lui avais pas dit », écrit l’auteur. Beaucoup d’émotions en lisant les deux tomes de « Chroniques de mon enfance », étalés sur 51 chapitres. Dans une écriture spontanée, le narrateur se souvient qu’avec ses frères et sœurs, ils étaient attroupés, les soirs de pleine lune ou dans une cuisine, autour de leurs quinze mamans qui leurs relataient les histoires de la contrée et les fables de la région.

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