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Dossier de la Rédaction

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La production de whiskies en sachets et en bidons interdite

Un arrêté gouvernemental signé vendredi rend la norme sur ces boissons d’application obligatoire. Les importateurs et producteurs locaux ont deux ans pour écouler leurs stocks.


Depuis vendredi dernier, la norme des boissons spiritueuses est d’application obligatoire. L’arrêté y relatif a été signé par les ministres en charge de l’Industrie, du Commerce et de la Santé publique. La norme établit les définitions relatives aux boissons spiritueuses et fixe les règles de conditionnement et d’étiquetage, ainsi que les critères de qualité de ces boissons. Elle s’applique à toutes les productions, locales ou importées.

Selon le ministre en charge de l’Industrie, Emmanuel Bonde, la norme s’imposait. Il avoue que « diverses institutions et corps sociaux dont des parlementaires et associations de consommateurs ont, à moult occasions, depuis 2010, attiré l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences dramatiques de la consommation abusive d’alcool et la prolifération des whiskies de mauvaise qualité, conditionnés en bidon et en sachets sur l’ensemble du pays ». Pour donner suite à ces récriminations, quatre ans durant, des concertations visant à apporter des solutions idoines contre le fléau ont été menées, « animées du souci, par ailleurs, de sauvegarder certains atouts de l’industrie brassicole », a précisé Emmanuel Bonde. C’est pourquoi « les importateurs et producteurs locaux ont 24 mois à compter de ce jour (vendredi 12/09/2014 Ndlr) pour écouler leurs stocks de produits finis. Il n’est donc plus question d’importer les matières premières, ni de produire des whiskies en sachets et en bidons. Cette marchandise devra impérativement avoir disparu de nos marchés dans ces délais », a martelé le Minmidt.

Les producteurs et importateurs, invités à la rencontre de vendredi, n’ont pas honoré le rendez-vous, eux qui avaient suggéré un délai de grâce de cinq ans pour écouler les stocks, dont les quantités exactes ne sont pas déterminées. A l’importation cependant, les chiffres de la douane montrent que 1 880 t de boissons spiritueuses ont été importées en 2013, pour un coût de 3,6 milliards de F. Dans le marché, l’on recense une vingtaine d’entreprises qui œuvre légalement dans le secteur, et autant dans la clandestinité. C’est pourquoi elles contribuent pour un montant « résiduel » d’en moyenne un milliard de F annuel au budget de l’Etat. Par ailleurs, la plupart des producteurs locaux ont investi dans une machine qui effectue à la fois la production et le conditionnement à la chaîne. C’est-dire qu’en plus, le secteur génère également peu d’emplois, alors qu’il cause de gros dégâts dans la société.

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