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Dossier de la Rédaction

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La Côte d’Ivoire ça s’anime côté politique

Le président Ouattara est en visite dans le fief de Konan Bédié tandis que le FPI essaie de se remobiliser.


Depuis dimanche, le chef de l’Etat ivoirien est en visite dans le centre du pays.  Alassane Ouattara va séjourner pendant quatre jours dans la région de l’Iffou,  le fief de l’ancien président, Henri Konan Bedié, son principal allié politique. Pour de nombreux observateurs, il s’agit d’une opération-séduction d'Alassane Ouattara envers son allié qui lui a permis de remporter l'élection présidentielle de 2010.  Certes, le chef de l'Etat ivoirien a pris l’habitude de visiter le pays profond afin de porter le message de sa vision de développement de la  Côte d'Ivoire, mais son passage dans la région de Daoukro, a de forts relents politiques selon les analystes.

Daoukro est le fief d'Henri Konan Bédié, ancien président de la République (1993-1999) et président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), allié principal du RDR du président Ouattara. C’est grâce à leur alliance qu’Alassane Ouattara a été élu en 2010 face au Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. A 15 mois de la prochaine présidentielle, il n’est pas assez tôt pour prendre la température du terrain. Le président ivoirien a déjà confirmé sa candidature pour 2015, tandis que le PDCI n’a pas clairement exprimé ses intentions.

Tandis que le PDCI et le RDR essayent de se mettre sur la même longueur d’onde,  le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, fait le point sur son état de santé. Le week-end dernier, un Comité central du parti s’est penché sur plusieurs sujets chauds.  Au lendemain de l’annonce de la Cour pénale internationale de maintenir les poursuites contre leur leader pour crimes contre l’humanité,  des divergences persistent. Le  FPI n’est pas parvenu à adopter une ligne politique consensuelle dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015. Toutefois, les militants ont voté de façon massive pour le  retrait du parti de la Commission électorale indépendante (CEI). Le FPI récuse notamment Youssouf Bakayoko, le président de la CEI et demande une révision de la loi électorale.

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